vendredi 18 octobre 2013

C'était en 2009 ! Qu'en est-il aujourd'hui ??????

Quand je retrouve ce passage de "Au risque de me perdre", je m'interroge.....
Qu'en est-il aujourd'hui ? Je crains que ce ne soit encore le "bordel" !!!!
Dans les écoles primaires, la décision de cette demi-journée provoque une colère quasi-générale. Une réforme décidée alors que rien n'a été réfléchi ! 
Qui va s'occuper des enfants à partir de 15h ? 
Comment les communes pourront elles gérer financièrement ce surplus de frais ? 
Aucune anticipation mais, des réformes qui tombent au gré des envies des ministres ! 
Il faut bien que chacun y aille de sa petite réforme !!!!!

"A 45 ans, Luc Chatel se voit confier la lourde tâche de Ministre de l'Education Nationale.
De par sa formation, et son expérience de parlementaire puis de Secrétaire d'État, on pourrait espérer un changement de cap.
Mais ce qui inquiète est qu'il se définisse comme un libéral, considérant que la concurrence est le meilleur moyen de rendre l'économie florissante. Peut-on penser « concurrence » lorsqu'on parle « enseignement » ? Il est à espérer qu'il saura faire la distinction !
Les enseignants ont tendance à espérer qu'il leur faudrait un enseignant qui connaisse bien le métier.

Hélas ! l'expérience a prouvé qu'ils n'étaient pas aussi près des réalités qu’ils le pensaient. Entre le "dégraisseur de mammouths" (C.Alègre) et "le changeur de couches" (X.Darcos) on peut s'interroger.
 Le renouvellement ministériel a eu lieu à la période du bac. Deux sujets de philo ne peuvent qu’interpeller :
« Que gagne t-on à échanger ? » (série ES)
Avec ce changement de ministre, ce sujet est vraiment à l’ordre du jour ! Le gain de l’échange, nous ne le connaîtrons que plus tard mais, le changement génère souvent l’espoir…
Sujet de la série S qui porte sur les notions d'absurde et d'impossible.... 
Ce sujet a amené bien des personnes non-candidates au BAC à s'interroger.
« Ces désirs sont-ils du domaine de l'impossible ? »
-Un ministre à l’écoute des profs, des élèves, de toutes ces personnes qui sont sous ses ordres…
-Un ministre qui n’utilise pas l’agressivité des mots pour créer des tensions entre Service public et Service privé.
-Un ministre qui n’assiste pas avec indifférence au démantèlement de notre école de la République.
-Un ministre qui comprenne, qui tente de remédier aux maux de notre école, n’est-ce pas du domaine du possible! ?
Mais, tandis que le mouvement des enseignants « désobéisseurs » s’amplifie, Luc Chatel reste déterminé à poursuivre l’action entreprise par son prédécesseur !
Parmi ces enseignants, un directeur d’école élémentaire perdra son poste de direction, un enseignant Marseillais risque le licenciement, un prof d’histoire et géographie voit au bout de 25 années sa manière d’enseigner contestée. Il aura donc fallu 25 ans pour s’en rendre compte ? C’est incroyable !
Une épée de Damoclès au-dessus de la tête, ils attendent le verdict !

« Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux » (E de la Boétie)

Pourtant, tous n’ont qu’un désir :
-         aller vers une école meilleure et leur réflexion s’accompagne de dialogues avec les parents tout en assurant leur service.
-         Continuer à travailler et agir au mieux pour aider l’élève à trouver la voie qui l’aidera à s’épanouir dans sa vie d’adulte et de futur citoyen.
Ce n’est pas en punissant que le système peut s’améliorer mais en écoutant et en réfléchissant ENSEMBLE !

 
« Les poursuites disciplinaires contre les professeurs des écoles « désobéisseurs » iront à leur terme, il n’a pas de raison d’y mettre fin » (propos tenus par le ministre sur France Inter)

Finalement cet échange de ministre permettait d’espérer que ce qui était impossible hier ne le serait plus aujourd’hui.
« Est-il absurde de désirer l'impossible ? » -  …

« Au fond, Dieu veut que l’homme désobéisse. Désobéir, c’est chercher »…. En murmurant cette citation de Victor Hugo, Gaby reste pensive et interrogative…." (extrait de "Au risque de me perdre" )



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