mardi 28 mai 2013

Candice Cohen-Ahmine




Depuis quatre ans Candice Cohen-Ahmine se battait pour obtenir la garde de sa fille Haya, enlevée en 2008 par son père saoudien. Le 15 août 2012, elle est décédée après avoir chuté du 4e étage de son immeuble, situé dans le 8e arrondissement de Paris. Les circonstances de sa mort sont troublantes.

Quand elle a connu Saddam en 1997, Candice vivait un vrai conte de fées.
Beau, riche, intelligent,  attentionné, amoureux, il était le compagnon idéal. Ils avaient tous deux 20 ans et cette soif de vivre propre aux jeunes de cet âge.
Mais, Saddam était prince saoudien et musulman alors que Candice était française et juive !

Les obstacles paraissent dérisoires quand on a vingt ans et Candice a cru en lui.
Malgré des séparations parfois houleuses, elle ne résistait pas à son charme et elle revenait vers lui.
Mais, en 2008, l’amour tourne au cauchemar lors d’un voyage à Riyad avec Haya.
Candice est séparée de sa fille et enfermée pendant un an. Elle ne devra son salut qu’à son courage. Elle faussera compagnie à une servante et filera vers l’ambassade de France…..seule !
Depuis ce jour, Haya est entre les mains de son père et de sa famille.

Candice avait obtenu un droit de visite et se faisait une joie de retrouver sa petite fille Haya dans peu de jours mais, le 15 août elle est décédée dans d'étranges circonstances. 
La famille de Candice poursuit son combat afin que Haya leur soit rendue.

Si vous avez été émus par ce drame, aidez sa famille en signant cette pétition :
http://www.petitions24.net/pour_que_le_combat_de_candice_cohen_ahnine_perdure

"Combat le diable avec cette chose que l'on appelle l'amour." (Bob Marley)



mercredi 1 mai 2013

Louve Musulmane



"Ces pages s'adressent aux musulmanes de ce pays et de tous les autres où les mâles entendent perpétuer une tradition qui a pour seule justification d'être une coutume ancienne. 

Le premier souci de ces mâles est d'isoler leurs femmes et leurs filles, parce que l'ignorance est leur arme; ils ne veulent pas que les femmes et les filles sous leur domination soient informées des dangers de leur esclavage. Mon père interdisait à ma mère de s'adresser aux gens dans les magasins et dans la rue, elle n'avait pas même le droit de parler aux voisins. Il redoutait que quelqu'un l'éveille. Elle s'est éveillée, en effet, quand elle a consulté les voisins, qu'elle a compris grâce à eux que sa condition était insupportable et que la législation française lui accordait des droits et des moyens de se défendre." (extrait de "louve musulmane).


Amale El Atrassi, soeur de l'humoriste, conte son parcours de vie. Un livre émouvant et souvent dur !


"Elle pensait avoir un allié de poids dans cette aventure sociale, son frère, Mustafa, homme de scène devenu clown de Seine. Mais lui aussi, sans doute par crainte d'avoir à laisser trop de forces dans cette reconstruction sociale et familiale, continue sa route, seul, ou presque. Leur mère fait le trait d'union, un tiret cependant encore trop masculin. Alors Amale chemine, elle n'oublie jamais, mais embrasse toujours son lendemain. "(louve musulmane" aux éditions de l'Archipel, Amale El Atrassi)
A lire - à consulter...