mardi 30 mars 2010

A méditer


Flash Info Santé


L'Edito d'Alain Tardif :


Je viens de recevoir une information absolument incroyable, qui a été sortie par le Journal Ouest France du vendredi 8 janvier dernier, et qui fait état d'un décret absolument scandaleux du gouvernement qui nous veut tant de bien. Ce décret, paru au Journal Officiel le 14 mai 2009, est passé inaperçu, jusqu'à ce que la CRIIRAD découvre le pot aux roses (vous pouvez contacter la CRIIRAD si vous voulez plus d'info).

Voici de quoi il s'agit :

le gouvernement a décidé d'autoriser par décret le recyclage des métaux, plastiques et gravats issus du démantèlement d'installations nucléaires, de manière à s'en servir à la fabrication de ciment ou d'acier.

Ce décret permettra de recycler des millions de tonnes de rebuts radioactifs, dont l'industrie du nucléaire ne saura pas quoi faire (exemple : ce qui se passe actuellement avec le démantèlement de la centrale de Brennilis, en Bretagne). Constituant une dérogation à l'interdiction prise en 2002 d'interdire le recyclage de ces déchets nucléaires dans les produits de construction et les biens de consommation, ce décret va permettre de disséminer sur le marché des objets de consommation courante contenant des matières faiblement radioactives. On verra également des vélos, des voitures, des maisons, etc, réalisés avec des matériaux issus de ce recyclage ......


On a déjà un énorme problème de santé publique avec les pesticides source de cancers en nombre sans cesses croissant. On va ainsi rajouter une autre source de cancer, et après il ne faudra pas s'étonner que le cancer se développe de manière quasi épidémique.

Pour l'heure, la CRIIRAD, selon le journal Ouest France, a déposé une requête au Conseil d'Etat pour excès de pouvoir, afin de bloquer cette décision scandaleuse.

Espérons que cet organistation totalement indépendante de tout lobby saura faire entendre raison à l'Etat Français.

POUR ALLER VOUS RENSEIGNER VOUS MEME, UN PETIT CLIC SUFFIT :



samedi 27 mars 2010

Stop à la pauvreté !


Des milliers de malades et handicapés sont descendus samedi dans les rues d'une vingtaine de villes en France pour réclamer un "revenu minimum d'existence" qui leur permette de "sortir de la précarité".
L'allocation aux adultes handicapés (AAH) a pour objet de garantir un revenu minimum aux personnes handicapées pour qu'elles puissent faire face aux dépenses de la vie courante.
L’aide aux handicapés (environ 850 000) s’élève à 682 euros et passera à 693 euros au 1er avril, puis à 711 euros au 1er septembre.
Leur demandes est un revenu minimum d'existence proche du Smic (environ 1.000 euros net).

Le ministre du Travail, Eric Woerth et la secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano ont affirmé samedi qu'ils tiendraient l'engagement présidentiel de rehausser de 25% l'allocation adulte handicapés (AAH) d'ici 2012.

D'ici 2012 ?

On a vraiment envie de demander à M.Woerth et Mme Morano s'ils vivraient même avec 25% de plus ?
25% de 711 euros = 177 euros...
En 2012 l'AAH sera égal à .....888,75 euros !

Et, en écrivant cela, j'écoute Sidaction et, les chiffres annoncés font "froid au dos".....

33,2 millions de personnes vivent avec le VIH à travers le monde, dont 2,3 millions d'enfants de moins de 15 ans.

• Chaque jour, 8.500 personnes meurent du sida à travers le monde, soit un décès toutes les 10 secondes.





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Doit on rendre un cadeau ?













Je pensais qu’un cadeau était donné avec le coeur et ne se rendait pas.
Pourtant
........ :

Un habitant de Parme (nord de l’Italie) a demandé à son ex-femme de lui rembourser les implants mammaires qu'il lui avait offerts quelques années plus tôt, a rapporté jeudi le quotidien local La Gazzetta di Parma.

Lors de leurs noces de bois (5 ans de mariage), il lui avait offert la poitrine de ses rêves ou….de leurs rêves !

L’opération avait coûté 3 500 euros.

Bien qu’étant une réussite, cela n'a pas n'empêché le couple de se séparer quatre ans plus tard. Le mari a alors demandé à son ex femme de rembourser son cadeau…

Finalement, il faut se méfier de la générosité !


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Aimer son enfant, ce n'est pas le distraire....

Article écrit par Amalthée et qui fait un résumé du livre : "Au risque de me perdre". Livre qui relate plus de 35 années d'enseignement mais aussi une enfance personnelle avec le respect des adultes...... valeur qui n'est plus de mode de nos jours !



jeudi 25 mars 2010

Départ de Xavier Darcos vers.....??????













Voilà ce que j'avais écrit en préambule du livre "Au risque de me perdre" :


23 juin 2009 : Remaniement ministériel
Le 18 mai 2007, X. Darcos devient Ministre de l'Education Nationale dans le gouvernement François Fillon et le 23 juin 2009 voit son départ vers le Ministère du Travail...

Xavier Darcos, l’homme aux multiples facettes, s'efforçant à son arrivée d'amadouer enseignants, élèves, parents et syndicats, puis imposant ses réformes coûte que coûte et enfin, secoué par grèves et échecs, il quittera ce Ministère tel un « soldat sacrifié »!

Il persistera dans l'erreur, poursuivant son travail de sape et annonce la suppression de treize mille cinq cents postes à la rentrée 2009 !

Là, c'est l'apothéose !

Il continue à se saborder et .....c’est la troisième période….. le début de la fin !

Grillé, il apparaît alors comme le « soldat sacrifié » !

"Cette politique d'appauvrissement, "ce sera votre Vietnam", lui a lancé le socialiste Jack Lang.

Aujourd'hui :
Remercié du ministère du Travail, persuadé de la "qualité de son bilan", il brigue la présidence de Versailles...

Grand perdant des Régionales, comme « lot de consolation », il se verrait bien présider le musée et le domaine national de Versailles, (d'après « Le Figaro » ou « Le Canard enchaîné »).

Seul problème, cette fonction est déjà occupée !

Il pourrait éventuellement hériter d'une ambassade…


Le "soldat sacrifié", tel un chat semble toujours retomber sur ses pattes !




mercredi 24 mars 2010

M. Le Ministre....ça suffit !



Voici ce que je découvre dans ma boite à lettres :

"Tandis que le recteur de Lille exclut une enseignante de 56 ans qui a osé donner une gifle à un sixième, on apprend à l'instant qu'un professeur de Créteil vient d'être envoyé à l'hôpital par UNE élève de quinze ans qui l'a tabassé à coup de barre de fer !!"

Ce n'était pas une barre de fer mais une tringle à rideaux mais, le geste est le même et la violence est identique ! De plus, une paire de ciseaux complétait son armement ...

Quand cette violence cessera-t-elle ?
Quand nos ministres comprendront-ils qu'il faut autre chose que des mots ?

Pour mettre des "stops" sur les routes, il faut que les accidents mortels se multiplient....
Combien faudra-t-il de morts pour que cela cesse ?

Le message que je viens de recevoir se termine ainsi :

Cette situation est INSUPPORTABLE ET NE PEUT PLUS DURER !!!!

Et, quand je lis dans le Parisien :

"Je vais annoncer dans les prochains jours une revalorisation des enseignants en début de carrière», a déclaré le ministre. A titre d'exemple, pour les professeurs des écoles, le salaire net mensuel minimum d'un stagiaire est de 1 386,13 euros et le salaire net maximum après 30 ans de carrière est de 3 109 euros. Pour les professeurs agrégés du secondaire, cette même fourchette va de 1 620,95 à 3 940,43 euros."

3109 euros ?

Je suis certifiée, plus de 35 ans de carrière et au dernier échelon et, je n'ai jamais lu une telle somme sur mon bulletin de salaire...

M.Chatel se trompe-t-il, le trompe-t-on ou tente t-il de nous tromper ?

A moins qu'il ne confonde net et brut ? Mon porte monnaie, lui, ne se trompe pas !



mardi 23 mars 2010

Encore des critiques !!!!




Cette nouvelle grève ne pouvait amener que des critiques….comme d’habitude !

Certains ont oublié les agressions qui ne cessent de progresser….

Certains ne pensent pas à ce personnel de l’éducation qui n’a qu’un désir : aider les élèves à devenir le citoyen de demain…..aider votre enfant !

Certains n’ont qu’un désir…..critiquer !!!!

La critique est-elle réellement constructive ?


J’ai déjà évoqué l’agression dont a été victime une de nos collègues dans mon collège.

Dans mon établissement, nous n’étions pas forcément grévistes mais, nous étions presque tous là, dès le matin pour réfléchir, analyser la situation et pour faire des propositions concrètes.


Je suis persuadée que les problèmes qui nous ont interpellés sont quasiment les mêmes dans bien des établissements.


Aux thèmes abordés, nous nous sommes efforcés de formuler des propositions. Parmi eux :

- Comment gérer ce manque de communication entre les acteurs du collège ?

- Comment accueillir les personnes extérieures et, le cas échéant, désamorcer la violence ?

- Quel est le rôle attribué aux médiateurs ?


Les médiateurs ?

Qui sont-ils ? Quel devrait être leur rôle ?


Missions des médiateurs de réussite scolaire (création en 2009 par Xavier Darcos) :

  • participer, sous l'autorité des conseillers d'éducation, au repérage et au traitement des absences lors des heures de cours.
  • accompagner les familles et les informer des exigences scolaires et réglementaires de l’institution.
  • appuyer la lutte contre l’absentéisme et le décrochage en créant un lien fort avec les familles dans et hors de l’établissement .
  • établir des relations avec les collectivités locales, les associations de quartier spécialisées

Aujourd’hui, que sont-ils devenus ?

Pour la plupart, le rôle qui leur est attribué ne correspond pas à ce qu’ils en attendaient et, à ce que la communauté scolaire espérait.

Recrutés comme médiateurs, ils se retrouvent surveillants...

N’aurait-on pas marché sur les « plates-bandes » des assistantes sociales, conseillers d’éducation et autres….?

Ce projet a-t-il été sérieusement pensé ?

Est-il judicieux et honnête de "déshabiller" l'un et mépriser ses fonctions (AS, CPE..) pour habiller l'autre (le médiateur) en le trompant et lui donnant des fonctions qu'il n'a pas choisies ?



lundi 22 mars 2010

Le prix du plaisir !!!




Le prix du plaisir :


Oublions un instant les élections et prenons une bouffée d'humour :


Lu dans la Dépêche de ce jour :

« Un joaillier français installé place Vendôme à Paris et spécialisé dans les "bijoux intimes", commercialise le sextoy le plus cher du monde (40.000 euros) en or 18 carats, serti de 117 diamants véritables.

Pour que l'objet ne soit pas trop lourd "afin de rester utilisable et confortable", il est creux mais sa structure est en or massif »



40 000 euros pour atteindre le 7ème ciel, ça fait un peu cher !
"Nous avons conçu ce sextoy comme une déclaration d'amour un peu particulière pour gens riches"...
J'espère au moins qu'à ce prix là le plaisir est multiplié par X sinon : "pauvres gens riches !!!!"


Payer si cher pour n'obtenir pas plus que les autres....quelle injustice !






Vote pas ordinaire !


A Réquista, en Aveyron, un vote pas ordinaire !

Plutôt que de voter pour tel ou tel candidat, certains ont choisi de donner leur voix à la crèche...
Au dépouillement, quelle n'est pas la surprise de découvrir près de 200 bulletins pour défendre le monde des lutins ?

Pour défendre les lutins de Réquista....

jeudi 18 mars 2010

Le rescapé du Modem !









Tandis que Corinne Lepage claque la porte du Modem, que le score de ce parti n’a jamais été aussi bas, Jean Lassalle est qualifié pour les finales en Aquitaine …..

Jean Lassalle est presque surpris d'être encore là, alors que les candidats des autres listes du mouvement présidé par François Bayrou se contenteront de n’être plus que spectateurs !

Alain Rousset et le PS font un score important et, « Darcos n'a pas de réserve, le match se jouera entre la gauche et nous ».

« Je pense qu'il y aura un sursaut dans la participation et que nous sommes en mesure de rassembler pour l'emporter…… » espère J.Lassalle.

Je crois qu'il y aura une vraie dynamique autour de notre candidature dimanche car les Français et les Aquitains en ont assez de ce système d'opposition systématique entre deux partis. Et au 2e tour, c'est le moment d'expérimenter enfin la 3e voie ».(propos de J.Lassalle)

La 3ème voie ? Pense t’il vraiment que c’est celle du Modem ? Ne serait-il pas raisonnable de s'interroger sur cette 3ème voie, nécessaire mais, mal représentée....

Ce score n’est-il pas dû uniquement à la personnalité de Jean Lassalle, au combat qu’il a mené dans la vallée d’Aspe pour défendre des emplois, à sa grève de la faim au risque d’y laisser la vie ?

Extrait de « Au risque de me perdre » :

« Le 31 janvier 2008, Jean Lassalle, député de la 4ème circonscription des Pyrénées Atlantiques vient dans notre département.

Ce député n'a pas hésité à mettre sa santé en jeu en entamant une grève de la faim en mars 2006 pour permettre le maintien de l'entreprise Toyal en vallée d'Aspe : « C'est en mars 2006 que Jean Lassalle, le député, que les Japonais surnommeront « le samouraï pyrénéen », entamait une grève de la faim dénonçant la délocalisation de Toyal Europe, premier employeur de la vallée d'Aspe, vers Lacq » Cette grève de la faim a médiatisé l'homme !

Je suis un peu déçue. Peut être avait-on trop parlé de lui ? Il est sympathique mais, je m'attendais à une personne plus atypique. Je n'aurai pas la chance d'entendre sa superbe voix entonner « Montagnes Pyrénées » ! Mais, je trouve son action formidable et digne

d'admiration. Il était prêt à aller jusqu'au bout au nom de « La parole donnée » (titre de son livre ). « Il m'est devenu insupportable que des hommes seuls, aussi puissants soient-ils, puissent décider du sort de dizaines de familles, de leur vie ou de leur mort, et du devenir de notre territoire déjà en lambeaux »(J.Lassalle)

Où en est la situation aujourd'hui ? Après 39 jours de jeûne et la perte de 21 kilos, un accord a été trouvé. Toyal restera en vallée d’Aspe ! »




samedi 13 mars 2010

La violence est entrée dans nos murs.....



Alors que je m'insurgeais,
hier matin, contre les propos d'internautes critiquant avec méchanceté et violence, cette nouvelle grève d'enseignants, une collègue était agressée....

Il est 13h. J'arrive dans mon établissement à Albi (81), afin de faire mon entraînement habituel.
Le surveillant présent à l'entrée me met au courant de ce qui est arrivé .

Il est 11h40. Une mère d'un élève de 6ème sonne à la porte d'entrée du collège.
La personne présente à l'accueil ouvre. Celle-ci se précipite alors dans les étages et entre brutalement dans la salle d'une professeur.
"Vous êtes Mme X"? lui demande-t-elle.
Et, cette femme se met à hurler et demande aux élèves de sortir. Ceux ci, effrayés, se massent vers le fond de la classe.
L'enseignante découvre alors les deux couteaux et se met à hurler.
L'adjoint qui faisait visiter l'établissement à des CM2, s'est précipité, a empoigné la personne et l'a obligée à lâcher ses couteaux.

Une cellule psychologique a été mise en place pour aider les élèves, témoins d'une telle scène.

« C'est clair, on n'est pas en sécurité. Quelqu'un peut s'introduire dans le collège avec des couteaux et accéder à une salle de cours sans être remarqué. Là, c'est tombé sur une prof mais ça aurait pu tomber sur un élève », a déclaré une élève de 3e.

Il ne se passe pas une semaine sans qu'un tel fait divers soit évoqué.
Mais, même si on n'est pas indifférent, on a l'impression que c'est ailleurs, qu'on ne risque rien..... et, pourtant un jour, on est vraiment concernés. Cela fait peur....

Cette violence qui rampait autour des établissements, cherchait la brèche....s'est insinué dans nos murs, se cramponne à nos écoles...Que faut-il faire ? Que pouvons nous faire ?

En découvrant, à mon arrivée au collège, ces visages graves, marqués par la peur, par la prise de conscience que personne n'est épargné....on s'interroge...

Les élèves rassemblés par le principal à 14h ont écouté, gravement mais, je pense que certains n'ont pas vraiment compris la gravité de la situation et, c'est aux parents à prendre le relais..pas en critiquant mais en expliquant.

La commission qui doit se réunir pour analyser et trouver une solution à ce climat d'insécurité qui règne désormais dans les établissements devrait peut être réfléchir "sans tabou" à tout cela.

La professeur, choquée, a été raccompagnée chez elle par une collègue.

Comment pourra-t-elle appréhender sa classe désormais?

Comment les CM2, présents à ce moment là, et visitant le collège vont ils vivre cela ?

Comment les parents de ces mêmes élèves vont ils considérer l'établissement ?

Pourtant, ce n'est pas un collège pire que les autres mais, à cause de cela, il va être mal considéré et...c'est trop injuste....

Trop injuste pour tous ces profs qui donnent de leur temps, de leur énergie....

Trop injuste pour tout ce personnel qui n'a qu'un désir : aider l'enfant d'aujourd'hui à devenir l'adulte de demain, dans le respect de l'autre et des différences....

A la journaliste venue à 17h en salle des profs, les collègues ont opposé un certain mutisme (je n'étais pas encore arrivée).
Un choc peut parfois bloquer la parole mais, même si c'est "un acte isolé", même si les personnes ont du mal à en parler, cela n'en est pas pour autant anodin....



vendredi 12 mars 2010

Cugnaux (HauteGaronne) : La Gifle !

Cugnaux, la gifle d'un parent d'élève

L’agression d’une CPE par un parent d’élève entraîne le droit de retrait des enseignants et des assistants d'éducation du collège Montesquieu de Cugnaux (31).

Après avoir été mise à la porte de la salle de cours, l’élève de 3ème a téléphoné à son père. Celui-ci est entré avec violence dans l’établissement et a giflé la CPE.

« Cette élève n'a pas supporté qu'on lui annonce que le collège allait appeler sa mère. Elle était hors d'elle et hurlait. Peu de temps après, son père est entré en grimpant sur les grilles et a donné la gifle à notre collègue alors que je m'interposais. Un surveillant a dû le ceinturer pendant que sa fille elle aussi lançait des insultes. C'était d'une violence inouïe », explique la principale adjointe.

Une plainte a été déposée par la victime, en arrêt de travail pour trois jours, et par le collège. L'adolescente et son père ont été placés en garde à vue..

« On laisse pourrir le système et les problèmes continuent »

Depuis six ans qu'il enseigne, ce professeur d'histoire-géographie TZR ( remplaçant ) change régulièrement de collège. Il se « sent submergé par les réformes » de l'Éducation nationale. Le malaise des profs vis-à-vis de la surcharge de travail, des programmes à répétition et de la violence en milieu scolaire, est pour lui devenu « très très fort ». violence»

Luc Chatel : «99% des élèves ne connaissent pas la violence »

Le ministre de l'Education nationale était hier à Toulouse.

Interrogé par un journaliste, ses réponses me semblent bien vagues….

« Quel bilan avez-vous présenté hier à Nicolas Sarkozy ?

Nous avons fixé les états généraux au 7 et 8 avril. L'objectif, c'est de prendre du recul sur ce phénomène, regarder aussi ce qui se fait dans d'autres pays. Réfléchir sur la place des parents dans l'école, celle de l'autorité, de la sanction.

La violence à l'école est-elle réellement devenue ingérable dans certains cas ?

Vous savez, sur 12 millions d'élèves qui vont à l'école en France, 99 % suivent des cours normalement et ne connaissent aucune violence. Mais il faut faire le nécessaire pour combattre les actes de violence qui dépassent les limites de l'acceptable. »

"Réfléchir sur la place des parents dans l'école, l'autorité, la sanction " ? Excellente piste mais cela se fera-t-il sans "tabou" ?


Voici un extrait du livre : "Au risque de me perdre" et de mon vécu dans l'Education Nationale :

"Deux élèves se bagarrent dans le couloir. Je les gronde et les punis tous les deux. Le lendemain, la mère vient me trouver, et désapprouve la punition. Ce n'est pas son fils qui a commencé. Je ne suis pas là pour mener une enquête et, je ne change pas d'avis ! La maman part déçue et, moi, je le suis aussi devant l'attitude d'une collègue, une institutrice !

La semaine suivante, j'entends un grand bruit dans le vestiaire des garçons. Je me précipite et trouve le même élève sautant de banc en banc ! Je mets un mot dans le carnet :

« Votre fils saute de banc en banc au risque de se faire mal et de détériorer le matériel. »

Je n'ai plus jamais entendu parler de cette maman ! Par la suite, j'ai eu un autre de ses fils et, nos rapports ont été bons.

Deux enfants en viennent aux mains pendant mon cours. Je les gronde et les envoie à la vie scolaire. Ils auront la même punition. Le père vient le lendemain, et, va contester la punition auprès des conseillers d'éducation. Il m'appelle à la maison et m'explique que ce n'est pas son fils le responsable. Je refuse de reconsidérer la punition donnée. Ils étaient deux à se battre, ils seront deux à être punis ! Je suis appelée chez le principal qui veut me faire changer d'avis mais, je reste imperturbable ! Pas question de mettre deux sanctions différentes. Les conseillères d'éducation sont de mon avis."

Aujourd'hui, une grève amène à nouveau le déchaînement des médias contre les profs.

Pourquoi ne pas se serrer les coudes au lieu de toujours critiquer ?

Ce sont leurs enfants !

Même si je ne suis pas gréviste, je dis : "Ras le bol des critiques !"

Continuez dans le schéma de "l'enfant roi" et, pensez que ces mêmes enfants feront la société de demain !





A lire - à consulter...