lundi 8 septembre 2014

ENFIN......Le théâtre à l'école !

Quand je lis ces lignes publiées dans le "Nouvel Observateur", je n'ai qu'un mot : Enfin !
Enfin, l'école va s'intéresser à l'expression théâtrale et la mettre au service des enfants ....

Aujourd'hui, Jamel Debouzze voudrait voir l'improvisation théâtrale reconnue comme une discipline par l'Education nationale, ou, à tout le moins, proposée en option aux collégiens.  
Tous les jeunes devraient avoir cette chance, la chance que j'ai eue de pouvoir changer mon destin. Ce n'est pas un pansement, c'est un traitement, un traitement de fond." 

En priorité dans les ZEP :

La banlieue, c'est un truc qui vous exclut, c'est la zone. ça veut dire que vous ne faites pas partie du truc. La zone d'éducation prioritaire, la zone franche, la zone pour tout ! Alors le simple fait d'aller voir ces jeunes, de leur montrer qu'on s'intéresse à eux, qu'ils ne sont pas seuls, c'est déjà énorme." ( Jamel Debouzze )

En 2009 dans "Au risque de me perdre", j'avais écrit : 

« Je pense qu'il faudrait se servir du théâtre pour aider les enfants qui souffrent de cette angoisse que provoque le trac. Aussi, pourquoi ne pas utiliser les compétences de professionnels qui pourraient, dans les établissements, apprendre aux élèves à se sentir mieux, à prendre confiance en eux et, par la suite, les aider à se réaliser ?
Pour moi, la clef de la réussite est là ! Se sentir bien là où on se trouve !
J'aimerais que les parents et, l'éducation nationale prennent en compte cela car, c'est un sérieux handicap dans la vie qui ne se règle pas à coups de cachets « antistress » avant examens ! ...Cette « infirmité » car, cela en est une pour celui qui l’éprouve, paraît légère pour celui qui ne le vit pas mais est, très lourde pour l'autre, celui qui y est confronté. En plus, il passe pour un imbécile ! Double punition ! Vous pouvez être douée, connaître vos cours par cœur, quand cette boule commence à monter et à descendre dans votre gorge, quand votre cœur se met à battre fortement alors, c'est fichu.
C'est bizarre car, c'est une chose que je ne ressens qu'à des concours, à un cérémonial qui ressemble à un tribunal. A des réunions, des débats, si je dois prendre la parole, ce petit moment d'angoisse disparaît très vite ce qui fait dire à certains que « je n'ai pas la langue dans la poche ». Pourtant. s'ils savaient ! .......


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