samedi 25 janvier 2014

NANA

D’après l’œuvre d’Emile Zola)
Interprété par  Céline Cohen et Régis Goudot.
Paru en 1878, Nana fait scandale. À travers son personnage de courtisane, Émile Zola peint à la fois la corruption d’une femme, de cette société dans laquelle elle choisit ses amants et d’un Second Empire décadent qui se rue avec insouciance vers la guerre.
Jouant de son corps, Nana déborde de vie, de passion, de naïveté.
« Notre désir, notre place, sont de simplement livrer “une Nana” passée par le filtre de nos perceptions actuelles, et de la proposer aux spectateurs comme une interrogation dont chacun aura une définition personnelle...” (Céline Cohen et Régis Goudot )
« Nana» est un texte que nous avions dans nos valises depuis longtemps explique Céline Cohen »
« Qu’est devenue Nana aujourd’hui ? Il nous semble la croiser dans chaque tabloïd, chaque émission de télé réalité. Ce goût du dérisoire et du clinquant qui caractérise Nana prend une résonance encore plus terrible aujourd'hui »
Céline Cohen et Régis Goudot nous révèlent Nana à travers la résonance actuelle du texte d’Émile Zola.


Rencontre avec le nouveau théâtre d'albi

Pascal Paris, directeur de la Scène Nationale, nous a tout d’abord expliqué les raisons du choix d’implantation. Parmi les multiples réponses à l’appel d’offre, c’est  le projet  présenté par l’architecte Dominique Perrault qui a été retenu pour sa  géométrie simple, favorisant l'intégration du bâtiment dans l'environnement et dans un esprit de continuité urbaine.
Le Grand Théâtre devrait être ouvert au public en février et P.Paris a souligné la rapidité de sa construction.
La visite s’est poursuivie en deux groupes dont l’un piloté par P.Paris.
Après un arrêt devant le complexe cinématographique sur le site de l’ex-Athanor (8 salles de cinéma de différentes capacités situées en sous sol), nous avons découvert le « Grand Théâtre » !
Deux salles de spectacle dont une de 900 places, de nombreuses loges, des bureaux et salles de réunion…..
En partie terminale, le restaurant « la part des anges » dont la gestion a été confiée à Mathieu Roux (un ancien élève), responsable du restaurant : « la fourchette à droite ». Bravo à Mathieu !
De nombreux albigeois pourront choisir la formule désirée entre les 3 proposées : restauration rapide – brasserie et restaurant gastronomique et admirer la vue depuis le belvédère.

Le cœur de la visite a été principalement axé sur la découverte de la grande salle de spectacle : sièges de couleur bronze et moquette noire au sol…… ça promet pour l’entretien !!!!
P.Paris a insisté sur l’acoustique conçue principalement pour une bonne restitution de la voix naturelle.
Des explications très techniques concernant l’éclairage nous ont également été données.
Un parking souterrain de 4 niveaux permettra de se garer facilement.
Nous nous interrogeons sur la vue que nous découvrirons à travers cette maille, housse métallique, conçue entre autre pour filtrer la lumière,  protéger du vent et de la pluie. Le désir de l’architecte est de « jouer avec le vu et le caché, l’extérieur et l’intérieur, la matière et la lumière »
Attendons la fin des travaux. Laissons le temps aux Albigeois de s’approprier ce nouveau pôle de culture ! 
Personnellement, j’ai été conquise par la grande salle de spectacles mais, la construction en elle-même me laisse perplexe et j’attends de voir comment cet édifice vieillira !!!!

Puisque selon le peintre Pierre Bonnard : « Oeuvre d’art : un arrêt du temps. »….. espérons !!!!!

mercredi 22 janvier 2014

Ecole d'hier et d'aujourd'hui !


 " Les difficultés relationnelles entre parents et enseignants, entre enfants et enseignants, les violences qui surgissent en permanence dans l'univers scolaires, ont fait l'objet de beaucoup de commentaires, d'explicitations et de recherches pour trouver des solutions. Je crois cependant qu'il serait possible de pouvoir faire avancer ces questionnements avec une écoute différente et de proposer ainsi une autre dynamique dans les échanges. (J.Salomé)"

Nous n'avons pas su passer du trop de sévérité d'hier à trop de liberté et, nous nous trouvons aujourd'hui désemparés devant une situation qui nous échappe !

ça, c'était hier : 


Le lycée
                           « Lycée, ah! Cimetière du temps de ma jeunesse ! » Gheorghes Bacovia

" « Au lycée », poursuit-elle, « une bouffée d'indépendance m'a aidée à me libérer. J'ai commencé à prendre confiance en moi, aussi, c'est vers l'éducation physique que je me suis tournée et, principalement vers la gymnastique. Elle a été par la suite mon seul intérêt.
Moi, qui étais nulle en sport au collège, qui avais du mal à ma situer dans l'espace voilà que je devenais la première en éducation physique ! Pas un de mes professeurs d'EPS au collège n'aurait pu penser cela mais, l'enfant évolue ! Aussi, je me refuse à accepter une orientation trop hâtive car, il est important de donner à l'élève la possibilité de choisir une autre voie, à n'importe quel moment ! Tant que j'étais mal dans ma tête, tant que je n'étais pas moi mais, ce que la famille voulait que je sois, je ne pouvais m'approprier l'espace. Alors, dès que j'ai quitté mon village, que je me suis libérée des chaînes de l'enfance et de l'emprise familiale alors, j'ai enfin pu me situer !
Pourtant ce vieux bâtiment gris et austère, près des rives du Gers n'avait rien d'attrayant et accéder dans l'établissement par des grilles n'avait rien d'engageant !
En seconde, j'ai découvert l’internat dans un lycée de jeunes filles. C'était l'époque des blouses : bleue une semaine et rose la semaine suivante. Je me souviens des promenades en uniforme le jeudi et, c'est pour échapper à tout cela que j'allais faire du sport ce jour là, sortir de ce cadre trop rigide de l'internat et… rencontrer des garçons ! N'être qu'entre filles, c'est à la longue très dur à vivre ! Les week-end de « colle » où il fallait passer quinze jours consécutifs dans le lycée est un sale souvenir tout comme cette salle d'étude triste, sans soleil ! Privées de liberté toute la semaine, on était puni dès qu'on parlait un peu et… il fallait encore rester là le samedi et le dimanche !

Je me souviens de cette surveillante qui m'avait punie pour peu de choses… quelques bavardages et à laquelle j'en ai voulu pendant quelque temps parce que cela ne méritait pas une telle sanction. Je revois ces grandes pièces sombres qui nous servaient de salles d'études. Le dessus des bureaux se soulevait. Aussi, avec des amies, nous nous cachions derrière et entamions de passionnantes parties de belote ! Le souvenir me renvoie l'image de ces dortoirs immenses et tristes, rien de comparable avec l'internat d'aujourd'hui ! Pas de chambres particulières. C'était des dortoirs dans lesquels une cinquantaine de petits lits étaient alignés. Les douches étaient communes. Très peu d'intimité ! Parfois, les élèves allumaient des lampes électriques sous les draps et continuaient à bûcher ! La « pionne » ( nous appelions ainsi les surveillantes) dont la chambre était à l'entrée du dortoir effectuait quelques rondes la nuit. "

Et, ça, c'est aujourd'hui :
"Une élève que je grondais et que j'ai prise par l'épaule afin qu'elle me regarde me décroche un : 
« Vous n'avez pas le droit de me toucher… , je le dirai à mes parents »
Finalement, le soir, la nuit, vous angoissez. Que va t’elle raconter aux parents ? Plus question de gronder… ça les perturbe. Les prendre par l'épaule… c'est très mal interprété ! et, si de surcroît, cet enfant n'a pas la même couleur de peau… vous êtes raciste ! Une élève que je réprimandais me traite de : « raciste ! ». L'amusant est qu'une petite magrébine avec laquelle je n'ai aucun problème et qui assiste à la scène rigole et lui dit : « bizarre, avec moi, elle ne l'est pas »

Deux élèves se bagarrent dans le couloir. Je les gronde et les punis tous les deux. Le lendemain, la mère vient me trouver, et désapprouve la punition. Ce n'est pas son fils qui a commencé. Je ne suis pas là pour mener une enquête et, je ne change pas d'avis ! La maman part déçue et, moi, je le suis aussi devant l'attitude d'une collègue !
La semaine suivante, j'entends un grand bruit dans le vestiaire des garçons. Je me précipite et trouve le même élève sautant de banc en banc ! Je mets un mot dans le carnet :
« Votre fils saute de banc en banc au risque de se faire mal et de détériorer le matériel.  »
Je n'ai plus jamais entendu parler de cette maman ! Par la suite, j'ai eu un autre de ses fils et, nos rapports ont été bons. "

C'était deux extraits de "Au risque de me perdre" publié en 2009 ! 


mercredi 15 janvier 2014

Accueil Villes Françaises !

AVF (Accueil Villes Françaises) vous accueille dans votre région, vous qui arrivez ou, vous qui avez arrêté votre activité et désirez vous impliquer.
Différentes activités vous seront proposées et, notamment des randonnées pour découvrir votre nouvelle région.
Voici un article que j'ai écrit et fait paraître dans la presse qui vous donnera, peut être envie, de participer.
Si vous êtes à Albi, venez nous rejoindre. Mais, AVF est partout, dans toutes les villes.....N'hésitez plus !

"En route sur le « chemin des charbonniers » !
Les randonneurs du jeudi ont renoué avec leurs habitudes et se sont retrouvés ce jeudi 9 janvier pour leur première rando de l'année 2014.
Le lieu de rendez vous, devant Morin Marée, proche du stadium, a regroupé une trentaine de membres AVF. 
Les voitures ont ensuite pris la route Des Farguettes, lieu réputé jadis pour être le point noir des automobilistes un peu pressés de rejoindre Rodez. Gare au PV à la sortie du village ! 
La déviation de Carmaux permet désormais de détourner Les Farguettes. Vous m'en voyez ravie !!!!
Arrivés à Vers (1ère route à gauche en entrant dans les Farguettes). 
Nous allons emprunter « le chemin des charbonniers ». Une superbe rando d'une dizaine de kms. 
Le soleil est au rendez vous. Les randonneurs se sont bien reposés pendant ces vacances de Noël mais, les excès de table ont été préjudiciables aux kilos ! Aussi une bonne activité physique, menée par Alain sera la bienvenue ! 
Et, c'est d'un bon pas, dans le rire et la bonne humeur que nous allons découvrir la campagne tarnaise : traversée de sous bois, franchissement de ruisseaux sur des passerelles un peu moussues (Attention à ne pas glisser !!!), chemins parfois boueux que nous parcourons sous l'oeil amusé, voire même goguenard, des vaches que nous croisons et qui doivent s'interroger sur ce groupe bruyant qui vient rompre leur méditation !
Et, deux bonnes heures après, nous revoilà à Vers où les bonnes odeurs des étables environnantes, nous accueillent ! Les voitures nous attendent fidèlement devant l'église du village et, en route pour Albi ! 
Et, à jeudi pour de nouvelles aventures !!!!!"

Ne restez pas seuls et isolés, venez rejoindre AVF !
Randonnées, ateliers peinture, tricot, modelage, cours d'anglais et espagnol, repas, sorties..... Tout est là pour vous faire apprécier vote nouvelle région ou votre nouveau statut ! 
L'équipe AVF sera ravie de vous accueillir ! 
A lire - à consulter...