Lors de l’audience, les filles de la victime se succèdent à
la barre, dénonçant les abus dont elles ont victimes de la part de leur père
(viols, coups…)
Leurs témoignages sont glaçants !
« Notre père est décédé et pour moi, c'est un
soulagement", lâche l'une d'elles, violée à l'âge de 16 ans.
Il était sans pitié, c'était plus fort que lui",
raconte l’aînée.
Il m'a détruite intérieurement, je n'arrive pas à tourner la
page", ajoute la troisième.
Le frère, également victime des violences du père s'est suicidé la veille du jour où leur mère a
tué son mari.
Fabienne, la cadette, raconte les attouchements, les coups et
comment à 17 ans elle fugue sur sa mobylette pour échapper à celui qui la
surnommait "la pisse".
De nombreuses personnalités ont décidé de soutenir cette
femme afin de réclamer la grâce présidentielle au président de la République.
Une pétition en ligne a rassemblé près de 400.000 signatures
«Le président de la République a voulu, face à une situation
humaine exceptionnelle, rendre possible, dans les meilleurs délais, le retour
de Mme Sauvage auprès de sa famille», a déclaré la présidence, précisant que la
remise de peine «de 2 ans et 4 mois» portait aussi sur «l'ensemble de la
période de sûreté qu'il lui reste à accomplir».
Bientôt Jacqueline Sauvage sera de retour dans sa famille
mais, en France, en moyenne, une femme décède tous les trois jours, sous les
coups de son compagnon !
Après la grâce partielle de Jacqueline Sauvage, une
proposition de loi prend exemple sur le modèle canadien. Son objectif: faire en
sorte que l'état psychologique des victimes de violences conjugales soit
davantage pris en compte dans le droit français. (L'express)
Pourquoi cette violence ?
« Les adolescents
se construisent psychiquement en imitant les attitudes et les conduites des
adultes qui les entourent et en cherchant à se différencier. Là où les adultes
produisent de manière répétitive dans l'espace familial et social des petites
violences symboliques comme le manque d'attention aux autres, le non respect
des règles de politesse... les adolescents des violences plus importantes. »
Que deviendra plus tard, l'enfant qui assiste à des manifestations de violence de la part de ses parents ?
Je me souviens avoir vu un père détruire à coups de marteau le jouet de l'enfant qui faisait un caprice....j'en suis restée sans voix je et m'en souviens encore. Mais, que se sera-t-il passé dans la tête de l'enfant ? A-t-il oublié cela ou a-t-il pensé que la violence était la seule réponse aux problèmes ? Je souhaite que l'enfant, qui est aujourd'hui adulte, aura compris que la violence n'était pas la solution pour gérer problèmes et conflits et qu'il était préférable de discuter et d'expliquer ! J'espère qu'il ne reproduira pas ce schéma de violence, seule réponse à un problème !
Comment se construiront des enfants qui, dès leur plus jeune âge assistent à des manifestations de violence, comment les filles de Jacqueline vont-elles vivre leur vie d'adulte ? Penser à ce qui pourrait advenir fait peur !
Je me souviens avoir vu un père détruire à coups de marteau le jouet de l'enfant qui faisait un caprice....j'en suis restée sans voix je et m'en souviens encore. Mais, que se sera-t-il passé dans la tête de l'enfant ? A-t-il oublié cela ou a-t-il pensé que la violence était la seule réponse aux problèmes ? Je souhaite que l'enfant, qui est aujourd'hui adulte, aura compris que la violence n'était pas la solution pour gérer problèmes et conflits et qu'il était préférable de discuter et d'expliquer ! J'espère qu'il ne reproduira pas ce schéma de violence, seule réponse à un problème !
Comment se construiront des enfants qui, dès leur plus jeune âge assistent à des manifestations de violence, comment les filles de Jacqueline vont-elles vivre leur vie d'adulte ? Penser à ce qui pourrait advenir fait peur !
Mais expliquer n'est ni excuser, ni déresponsabiliser.....
"Comprendre permet de ne pas se laisser envahir par les réactions
émotionnelles, qui bloquent les processus de pensée, et qui conduisent à
agir essentiellement sous le coup de l'impulsion, de manière excessive
et suivant la règle du "tout ou rien"."