Le 13 mai je prends donc
l’avion pour Lima ! Nora, l’amie péruvienne, nous attendra à l’aéroport !
Le voyage est long mais se
passe dans des conditions normales. Je ne souffre pas, et, au vu de de ce rendez-vous fin juillet, je ne vois pas pourquoi je
inquiéterais ! Je vais donc vivre
ce voyage sans aucune appréhension !
Le trajet de l’aéroport à la
maison de Nora est long mais cela nous permet de découvrir ce beau pays !
Lima me semble très polluée !
Mais pour l’instant, repos
après un si long voyage !
Principal centre culturel du
Pérou et l'un des plus importants en Amérique du Sud, Lima est aussi l'une des
villes les plus polluées d’Amérique Latine. La ville a été fondée par Francisco
Pizarro le 18 janvier 1535, sous le nom de « Cité des rois ». Presque tous les
monuments importants se trouvent dans le centre historique. Dans le Centro, la
Plaza de Armas (ou Plaza Mayor), est le cœur de la ville. Depuis l’explosion
démographique, vers la fin du XIXème siècle, les classes aisées ont « migré »
vers l’océan Pacifique, créant ainsi le
quartier de Miraflores. Incontournable également, le quartier Barranco qui
était autrefois le quartier des artistes, un quartier où il fait bon vivre,
loin de la tumultueuse Lima ! Et, bien sûr, il ne faut surtout pas rater
les pont des Amoureux ou pont des soupirs. Pour que votre vœu soit exaucée, il
est important de parcourir la longueur du pont sans respirer. Par précaution,
je me boucherai le nez !
Nous resterons peu de temps
à Lima et très vite nous prendrons l’avion pour Cuzco. Magnifique Cuzco qui a
conquis mon cœur et, si je devais vivre au Pérou, c’est à Cuzco que je
m’installerai !
Par chance, c’est la fête Qoyllurit’i, ce terme vient du
quechua “quyllu rit’i”, et signifie “nieve blanca” ou “neige blanche” . C’est
une grande fête religieuse et
spirituelle qui se tient chaque année dans la Vallée de Sinakara, dans la
région de Cusco, résultat d’une fusion entre croyances précolombiennes et
catholiques. Il a été inscrit en tant que Patrimoine culturel immatériel de
l’humanité de l’UNESCO depuis 2011.
Nous assistons à des défilés dont les costumes ont des couleurs ravissantes.. Sa célébration comprend des danses, des spectacles, des costumes traditionnels. La danse a une place fondamentale dans ce pèlerinage et on peut assister à une centaine de danses différentes, représentatives de chaque nation.. Selon les croyances, le Qoyllurit’i est un pèlerinage que l’on doit faire au minimum 3 fois, consécutives, dans sa vie……
Nous assistons à des défilés dont les costumes ont des couleurs ravissantes.. Sa célébration comprend des danses, des spectacles, des costumes traditionnels. La danse a une place fondamentale dans ce pèlerinage et on peut assister à une centaine de danses différentes, représentatives de chaque nation.. Selon les croyances, le Qoyllurit’i est un pèlerinage que l’on doit faire au minimum 3 fois, consécutives, dans sa vie……
Le 1er hôtel que
nous avons choisi, le Inti Wazi est confortable mais nous ne pouvons y passer
qu’une nuit car la fête a amené beaucoup de monde à Cuzco. Il faudra donc
déménager le lendemain a Posada In. Hôtel minable ! Il y fait froid et les
lames du parquet se décollent. Même les draps et serviettes sont d’une couleur
douteuse ! Nous devions y revenir après notre séjour à Cuzco mais, nous
avons préféré tout annuler. Hôtel à déconseiller absolument ! Des étoiles
qui ont certainement été achetées et non méritées !
C’est sans regret que nous
quitterons le Posada In….direction Ollantaytambo, sur le chemin du Machu
Picchu. A 200m de la gare, l’hôtel Munay Tika est un hôtel très agréable avec
des chambres propres et confortables. Rien à voir avec le Posada In !
Le lendemain, nous prenons
le chemin de la gare. Deux compagnies assurent la liaison avec Agua Caliente,
le village proche du site. J’ai été plutôt déçue par ces trains ! Je
m’attendais à plus de confort mais, peut être seul le tarif maximum assure-t-il
cela ? Dans notre cas, c’est un train très basique !
Arrivée à Agua
Caliente ! Ce village possède des bains chauds naturels ce qui lui a donné
son nom mais, désormais on l’appelle surtout Machupichu pueblo. Le site n’est
accessible que depuis ce village.
En fin de matinée, nous
prenons le car qui va nous conduire au Machu Pichu, ancienne cité inca du xve
siècle au Pérou, perchée sur un promontoire rocheux. Machu Picchu devait être
une des résidences de l’empereur Pachacútec abandonnée lors de l’effondrement
de l'empire inca et avant la fin de sa construction. La ville sacrée, perchée à
plus de 2400 mètres, oubliée durant des siècles, est considérée comme une œuvre
maîtresse de l’architecture inca. La cité fût abandonnée après l’effondrement
de l’empire Inca puis découverte par hasard en 1910 par Hiram Bingham et, depuis
1983 le site figure sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Nous avons beaucoup de
chance car il fait un temps magnifique. Malgré un horrible mal de dos, je
gravis les marches qui vont nous conduire au site. Et, là, vous avez le souffle
coupé !
Jamais découverte par les
Espagnols, la ville inca est restée ignorée du monde pendant quatre siècles, ce
site inca est resté authentique.
Difficile de décrire la
magie qui se dégage de ce lieu, de l'émotion que l'on ressent quand on découvre
le site. Il faut le vivre !
Pas de vertiges
contrairement à ce qu’on m’avait dit. Il est vrai que je mâche de la coca toute
la journée ! Je ne trouve pas cela très bon mais, ma foi, si c’est
efficace !
D’ailleurs, le guide nous a
arrêtés pour des explications et à portée de ma main des plante
s de coca fraiche et de magnifiques daturas ! Heureusement, il nous prévient de ne pas y toucher car fraîche, la coca est dangereuse, quant à la datura appelée aussi « plante des sorcières », n’en parlons pas ! Il a arrêté mon geste de curiosité à temps !
s de coca fraiche et de magnifiques daturas ! Heureusement, il nous prévient de ne pas y toucher car fraîche, la coca est dangereuse, quant à la datura appelée aussi « plante des sorcières », n’en parlons pas ! Il a arrêté mon geste de curiosité à temps !
Nous quittons avec regret ce
lieu magique et repartons vers Agua Caliente et ensuite, train et car vers
Cuzco. Voyage fatigant avec un dos en charpie et une journée de repos
s’impose !
Pas de mots assez forts pour décrire ce que l'on peut éprouver en parcourant ce site et laissons place à l'imagination !
Pas de mots assez forts pour décrire ce que l'on peut éprouver en parcourant ce site et laissons place à l'imagination !
Mais, notre voyage n’est pas
terminé et peu de temps après, nous prenons le car pour Puno et le Titicaca.
Surprise en arrivant à
l’hotel Marlon’s House. La chambre est au 4ème étage, sans ascenseur
bien sûr, et le sorroche ou mal des montagnes rend ma respiration difficile.
Notre réservation était pour deux nuits et on nous annonce qu’il faudra changer
de chambre. Suis laquée et je perds mon sang froid ! La montée est
difficile. Suis déçue par ces réservations avec booking car une fois sur deux
cela ne correspond en rien à ce qui était annoncé. Ce qui n’est pas précisé non
plus, c’est l’absence de chauffage et, j’ai très froid ! Est-ce « le
crabe » qui manifeste sa mauvaise humeur en me fatigant ainsi ?
Le lendemain, nous prendrons
un bateau pour l’île de Ouros sur le Titicaca. Surprenant de voir des gens
vivre ainsi mais, ils semblent heureux ! Qui a raison ? Nous, dans
notre société de consommation ou eux dans cette vie simple et près de la
nature ?
Un car nous conduira ensuite
dans la belle ville d’Arequipa. Une visite du monastère de Santa Catalina est
incontournable. Le couvent est si vaste qu’il est semblable à une petite ville
avec ses rues, ses jardins, ses cloîtres et ses parcs. Construit
en 1579, il a une surface de 20 462 m2. Jusqu’en 1970, Il hébergeait 450
religieuses en qui n’avaient aucun contact avec le monde extérieur. A l'époque
coloniale, le cadet de la famille entrait au service de l’Église. Le monastère
de Santa Catalina acceptait principalement des femmes de riches et la dot d'entrée
était élevée. Les sœurs aisées avaient une cellule privée, et pouvaient être
accompagnées par 4 serviteurs ou esclaves.
La visite du pape Jean Paul
II en 1985 a donné aux sœurs le droit de parler et de sortir. Une très belle et
émouvante visite. On ne peut qu’imaginer ces religieuses se promenant dans ces
rues colorées, aux noms espagnols, un monastère semblable à une véritable
petite ville !
Et, le voyage touche à sa
fin…..L’avion nous ramènera à Lima pour deux jours de repos avant le grand
départ vers la France !
Un merveilleux voyage qui me laissera de merveilleux souvenirs et de l'énergie pour affronter ce qui m'attend ! Je suis heureuse d’avoir pu vivre cette belle aventure !