dimanche 6 juillet 2014

La violence est toujours dans les murs !

En mars 2010 j’écrivais : « la violence est entrée dans nos murs » tout en espérant que ce triste fait divers ne se reproduirait pas.
Vendredi 4 juillet 2014 : j’ouvre mon ordinateur et,  un titre attire mon attention ! Stupéfaite, j’ai du mal à croire ce que mes yeux déchiffrent : « ALBI : une enseignante poignardée à mort par la mère d’un élève » !
La mère, armée d’un couteau de cuisine,  est entrée dans la classe et s’est jetée sur la professeur des écoles, la blessant à mort devant les petits de la maternelle dont elle avait la charge.
En 2010, une commission devait se réunir pour trouver une solution afin d’endiguer cette violence.
Où en sommes-nous aujourd’hui ? Qu’est ce qui a été fait dans ce sens ?
Je crains fort que la réponse soit : RIEN !                   
Bien sûr, normalement, on ne peut rentrer dans un établissement sans montrer « patte blanche ». Mais, dès que la première barrière, c’est-à-dire l’entrée dans l’établissement, a été franchie, la porte de la classe ne pose aucun problème !
Comment éviter cela ? Comment empêcher l’entrée d’une personne extérieure dans la classe afin de garantir la sécurité des enfants et des enseignants ?
«Ce drame confirme la nécessité de lutter contre les violences dans et autour de l’école, de protéger l’école, les enseignants et les élèves», ajoute Hamon dans son communiqué.
La même chose avait été dite en 2010.
Mais, en 2010 une personne avait désarmé la mère et sauvé l’enseignante.  Fabienne n’aura pas eu cette chance et c’est sous les yeux de ses élèves qu’elle a perdu la vie, laissant un mari et deux petites filles.
Que va-t-il advenir de la meurtrière (car, pour moi, c’en est une !) ?
 Considérée comme « déséquilibrée », déjà placée en milieu psychiatrique en début d’année,  une première expertise  a noté "des troubles psychiques ayant aboli son discernement".  
Si elle était malade, que faisait-elle hors de l’hôpital ?
Comment les enfants qui ont assisté à ce drame vivront-ils l’an prochain le retour dans leur école ?
Lundi une marche blanche en hommage à Fabienne est organisée par les parents de l’école.
Nous restons désemparés devant une telle violence mais, que pouvons-nous faire sinon être de tout cœur avec la famille et l’accompagner dans ce drame ?
J’ai envie de hurler : « Plus jamais ça » mais si rien n’est fait pour garantir la sécurité je crains que mes mots ne tombent dans le vide et je pense très fort à la famille de Fabienne et à ses enfants…..

« La mort d’une mère est le premier chagrin qu’on pleure sans elle » (john Petit –Senn)

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