
Après Peillon, Hamon, Najat Vallaud-Belkacem devient à 36 ans, la première femme ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement...
Hamon n'aura fait qu'un passage éclair, vu qu'il n'a jamais participé à une rentrée scolaire.....
A quel changement allons nous assister ?
Je suis très sceptique et lorsque je relis ce passage de " Au risque de me perdre" écrit en 2009, je reste dubitative......
Que va bien pouvoir faire la nouvelle ministre ? Ne manque-t-elle pas d'expérience pour se voir confier un tel poste ?
Son passage au ministère des droits de la femme (qui a disparu d'ailleurs !) n'aura pas vraiment marqué l'histoire !
Donner une amende aux clients des prostituées alors qu'il aurait fallu s'attaquer aux "macs" et à toutes ces mafias qui les régentent ..... Mais, c'était bien sûr plus risqué !
Et, quand on voit des cars entiers venant de France se déverser sur La Jonqueira où la prostitution est autorisée et surveillée, on est en droit de s'interroger !
Mais, ne jugeons pas à l'avance, attendons de la voir à l'action dans ce nouveau ministère et, croisons les doigts !
Que de lois sur l'éducation !
« L'éducation
développe les facultés mais ne les crée pas »( Voltaire)
Ni mai 2008, ni mai 2009 n'auront été comme le
prévoyaient certains un nouveau mai 1968 !
Quelques
mouvements de grogne estudiantine et lycéenne ont marqué ce printemps là mais,
rien de comparable à cette vaste révolte, de nature à la fois culturelle,
sociale et politique dirigée contre le pouvoir gaulliste que fut mai 1968. Bien
des lois ont été proclamées afin de transformer le système éducatif. Bien des
débats ont été lancés. Bien des ministres de droite comme de gauche ont tenté
de réformer. Chacun a voulu y mettre « sa patte » mais, qu'en
reste-t-il aujourd'hui ?

Ce sera ensuite « la valse » des ministres,
pour des temps très courts parfois !
En
mai 1968, Alain Peyrefitte se trouvera en situation difficile et Georges
Pompidou ne fera qu’un passage « éclair »! Ce ne sera qu’un intérim
avant l’arrivée de François Xavier Ortoli…Chacun arrive avec « sa
réforme » et ses grandes idées, mais, le système scolaire va
progressivement se dégrader…
En
1989 la loi Jospin va émettre le projet ambitieux d'amener 80% d'une classe
d'âge au baccalauréat. Etait-ce un projet raisonnable ? Et, surtout, qu'est
devenu le BAC après cette trop belle et trop utopique idée ?
François
Bayrou, ministre en 1993, proposera une réforme qui visera à favoriser
l’enseignement privé. La manifestation du 24 janvier 1994 réunira près d'un
million de personnes afin de tenter de défendre l'école laïque et gratuite. Il
dirigera aussi une réflexion sur la condition des professeurs et est à
l'origine du baccalauréat actuel.
En juin 1997, Claude
Allègre deviendra ministre et quittera ce ministère en mai 2000, laissant derrière
lui la regrettable phrase : «il faut dégraisser le mammouth » ! Par
la suite il niera avoir prononcé cela en public mais, il a ridiculisé les
enseignants et fait beaucoup de mal à la
fonction ! L’opinion
publique jusque là plutôt favorable se divisera et des discours de dénigrement
émergeront haut et fort.
Jack Lang occupera ce
ministère en 1992 et 1993 ainsi que de mars 2000 à mai 2002. Durant son
deuxième mandat, il désire renforcer la mobilité européenne des étudiants.
Cette réforme obéit à la volonté d’harmoniser les cursus au niveau européen,
permettant ainsi une reconnaissance des formations dans tous les pays de l’union.
Je
découvre abasourdie ses dépenses inconsidérées aux frais du contribuable ! Il
confie le soin à un artiste peintre, Pierre Alechinsky, de refaire la
décoration du salon du ministère. Alechinsky avait déjà décoré entièrement une
salle d'attente du ministère de la Culture lorsque Jack Lang était ministre.
Lorsque celui-ci revient au ministère en 2000, il ressent le besoin de
renouveler le mobilier et les meubles Louis XV vont être remplacés en partie
par un mobilier beaucoup plus moderne. Il va faire appel à l'une des plus
célèbres designers de l'époque, Andrée Putman et pour un coût de plusieurs
dizaines de milliers d’euros, des meubles vont être réalisés sur mesure.

En
2004, François Fillon devient le nouveau ministre et le restera jusqu’en 2005.
Un grand débat national public est organisé en 2005. Enseignants, parents
d 'élèves. tous émettront des avis et des désirs. Quels enseignements en
ont été tirés ?
Depuis
mai 2007, Xavier Darcos assure cette difficile tâche ! Quel souvenir laissera
t'il derrière lui ? Pour le moment, beaucoup d'idées mais… surtout des idées !
Quelques gaffes ! notamment lorsqu'il se permettra de juger le travail des
professeurs des écoles qui exercent en maternelle. Pour lui, il suffit à ce
niveau là de savoir changer les couches ! C'est triste d'entendre de tels
propos de la part d’un ministre de l'éducation nationale. Rappelons-lui quand
même que les enfants ne sont admis à l'école que s'ils sont considérés comme
étant propres ! Il semble méconnaître ce métier et n'a pas conscience combien
tout le travail de socialisation est important dans les jeunes années !
« Chaque
changement de ministre donne lieu à un certain nombre d'aménagements dans les
ministères. Untel décide de renouveler le mobilier, un autre de transformer
certaines pièces en bureau ou en salle de travail. A chaque remaniement
ministériel suit une série de réaménagement des locaux, plus ou moins
coûteux. »
Où en est l'éducation nationale aujourd'hui ?
Pourquoi
cette morosité dans les salles des profs ? Même les mouvements de grève
s'essoufflent. De moins en moins de gens concernés, de plus en plus de profs
écœurés, désabusés mais qui continuent malgré tout à s’investir auprès de leurs
élèves et dans la vie des établissements.
Juin
2008 : quelques grèves très mal suivies… des suppressions de postes sont
annoncées par le ministre Xavier Darcos. Les élèves manifestent. Les parents
passent une nuit dans quelques établissements pour montrer leur mécontentement.
La France rouspète mais… rien ne bouge. le gouvernement reste imperturbable (extrait de "Au risque de me perdre" écrit en 2009....
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