En écoutant une chanson d'Idir sur la route du retour, j'ai eu de la peine....
J'ai pensé aux amis Tunisiens qui viennent de vivre des heures épouvantables, j'ai pensé à toi Mahmoud Bedoui, qui nous a quittés cela fait plus d'un an, toi qui avais écrit "Les chemins de l'inculture" et qui te battais pour ton pays, ce pays que tu aimais tant : la Tunisie !
Aujourd'hui, je revois, ces souks de Djerba dans lesquels je traînais avec des amies, je retrouve dans mes souvenirs ces marchands qui monnayaient mon prix auprès des amies. Les goûts avaient bien changés car quelques années plus tôt ils ne me trouvaient pas assez grasse !!!!! lol
Et, bien sûr, je pense à mes amis marocains.....Quand vous reverrai-je ?
Je me revois déambulant dans les rues de Ouarzazate, suivant les pas d'un jeune marocain rencontré dans la Kasbah et qui m'avait proposé son aide pour la visite de la vieille ville. C'est ainsi que je me suis retrouvée dans la maison familiale où un excellent thé à la menthe avait été préparé par ses soins. J'ai même eu droit à une invitation à un mariage mais, je quittais le Maroc deux jours après ! Dommage !!!!
Je ne peux oublier ce gamin rencontré alors que nous amenions des livres à Errachidia et qui était reparti, fier comme Artaban, un livre sous le bras, livre qu'il avait tourné dans tous les sens car il ne savait pas lire.....
J'ai pensé aux amis Tunisiens qui viennent de vivre des heures épouvantables, j'ai pensé à toi Mahmoud Bedoui, qui nous a quittés cela fait plus d'un an, toi qui avais écrit "Les chemins de l'inculture" et qui te battais pour ton pays, ce pays que tu aimais tant : la Tunisie !
Aujourd'hui, je revois, ces souks de Djerba dans lesquels je traînais avec des amies, je retrouve dans mes souvenirs ces marchands qui monnayaient mon prix auprès des amies. Les goûts avaient bien changés car quelques années plus tôt ils ne me trouvaient pas assez grasse !!!!! lol
Et, bien sûr, je pense à mes amis marocains.....Quand vous reverrai-je ?
Je me revois déambulant dans les rues de Ouarzazate, suivant les pas d'un jeune marocain rencontré dans la Kasbah et qui m'avait proposé son aide pour la visite de la vieille ville. C'est ainsi que je me suis retrouvée dans la maison familiale où un excellent thé à la menthe avait été préparé par ses soins. J'ai même eu droit à une invitation à un mariage mais, je quittais le Maroc deux jours après ! Dommage !!!!
Je ne peux oublier ce gamin rencontré alors que nous amenions des livres à Errachidia et qui était reparti, fier comme Artaban, un livre sous le bras, livre qu'il avait tourné dans tous les sens car il ne savait pas lire.....
"En route vers Errachidia, nous faisons une halte de
temps en temps dans de petits villages.
Un
enfant vient vers nous et, même s'il parle le berbère, nous comprenons qu'il
quémande des bonbons. Hélas ! Nous n'avions pas prévu aussi, nous lui donnons
des chips. Il aime bien cela et ouvre de grands yeux ravis ! Il nous montre
d'un signe les livres qui sont à l'arrière. Je lui en offre un, il le
feuillette et part content. Quelques minutes après, nous le voyons revenir avec
une dame. Un large sourire s'ouvre sur une bouche édentée ! L'enfant nous
explique par signes, qu'elle aussi voudrait un livre. Je lui en donne un. Ils
partent tous deux contents. Cela sera peut être le seul bien précieux, le seul
signe de l'instruction ? Deviendra t-il comme le dit Cicéron l'âme de la maison
? « Une pièce sans livres, c'est comme un corps sans âme. »
"Malgré
la chaleur, je décide une après midi d'aller visiter la kasbab. Je pars à pied
car, ce n'est pas très loin de l'hôtel. Elle m'apparaît, majestueuse ! Je
désire visiter seule, tranquillement aussi, je refuse l'aide d'un guide. Mais,
bientôt, un jeune homme vient vers moi et, gentiment, dans un mauvais français
commence à m'expliquer. Je ne peux résister à cette amabilité et je poursuis ma
visite avec lui. Il me désigne du doigt les moucharabieh, système de volets
orientables permettant aux personnes à l'intérieur de la maison, d'observer
sans être vues. Cela servait principalement à dérober les femmes au regard des
autres.
Il
me propose ensuite de découvrir la vieille ville et, il m'entraîne dans des
ruelles. Il désire me monter une maison d'hôtes tenue par un français. Une
femme nous invite à entrer. L'endroit est agréable et frais. Elle me montre
ensuite la nouvelle maison dont ils ont fait l'acquisition. Nous croisons le
Français ! Il n'a plus remis les pieds en France depuis plus de quinze ans et
ne désire pas revenir ! Il est certain que l'endroit est merveilleux et, je le
comprends !
Le
jeune marocain m'entraîne ensuite chez lui. Il n'a pas encore mangé et m'invite
aimablement. Il demande à un de ses frères de nous prendre en photo en
souvenir. Cette hospitalité que l'on ne trouve pas chez nous est agréable. Il
me propose d’assister à un mariage, veut me présenter sa famille mais, je n'ai
pas le temps car, nous n'allons pas tarder à repartir."
Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire