Ils étaient près de 3 millions pour les syndicats et trois fois moins pour le gouvernement à « battre le pavé » pour crier leur mécontentement lors de la journée du samedi 2 octobre….
Ce samedi là n’était pas une journée comme les autres et, même, si pour le gouvernement cela n’a rien changé au nombre, bien des gens qui n’avaient pu venir jusqu’à ce jour ont ainsi donné leur avis.
Des jeunes en CDD, des mères de famille, des retraités…..toutes générations confondues montraient ainsi leur solidarité.
Certains manifestants présents lors des dernières grèves ont délégué leur pouvoir à d’autres mais, il n’en demeure pas moins que les rues de bien des villes résonnaient des rires, des chants qui évoquaient les mécontentements de toutes ces personnes qui avaient renoncé à leur grasse matinée pour venir grossir le lot des manifestants.
Pas d’agressivité…on riait, on chantait dans une ambiance festive et très « bon enfant » pourtant, tous étaient déterminés à poursuivre si rien ne bougeait.
Et, tandis que gouvernement et syndicats se lancent dans une bataille de chiffres, semblables à des gamins dans le bac à sable, la France bouge….
Le gouvernement persiste dans son projet de réforme. Il continue sa politique d’austérité avec des restrictions budgétaires massives, tout particulièrement dans la Fonction Publique et l’Éducation Nationale. Tout cela dans le but de ramener à 3% en 2013 un déficit auquel le « renflouement » des banques lors de la crise financière n’est pas étranger….
Il continue le démantèlement du service public et notamment du système éducatif et 34000 nouvelles suppressions de postes sont prévues, dont 17000 dans l’Éducation Nationale alors que le nombre d’élèves va augmenter de près de 62000 . Pour défendre l'école publique ...(cliquez sur le lien)
Les syndicats de cheminots ont annoncé des préavis de grève reconductible à partir du 12 octobre pour la défense des retraites. Les perturbations dans les transports pourraient aussi se prolonger au-delà de la journée de la prochaine grève ….
Les salariés des terminaux pétroliers du port de Marseille, en grève depuis dix jours, ont été rejoints mercredi par les agents du port de marchandises et tentent de rallier ceux des raffineries.
Quarante-sept navires, dont 32 pétroliers, sont restés bloqués mercredi en rade de Marseille, devant les terminaux de Fos-Lavera.
La direction du port de Marseille s’inquiète de "la persistance du mouvement de grève et des conséquences économiques très lourdes".
La situation aux pompes à essence pourrait se compliquer si les syndicats de l'industrie pétrochimique rejoignent le mouvement de grève.
Marseille va t'il devenir l'épicentre de ce volcan qui gronde ?
Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a estimé mercredi matin que la menace de grèves reconductibles seraient sans effet en raison de la loi sur le service minimum.
"Le droit de grève ne peut pas aboutir au blocage du pays", a-t-il dit sur RMC.
« J’ai envie de dire à ceux qui font la grève qu’il faut qu’ils fassent attention parce que le monde, la France avancent plus vite que les cortèges. » avait dit Xavier Darcos lors de la grève du 20 novembre 2008.
Alors qu’il tentait avec un tel discours d’envenimer les rapports entre le fonctionnaire et le travailleur du privé, on assiste aujourd’hui à un même mouvement réunissant public/privé…
Il semblerait que l’adage « diviser pour mieux régner ! » ne soit plus d’actualité !
« Les menaces ne sont que des armes offertes à celui qu’on vient menacer. » (Jean Boccace)
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