vendredi 5 février 2010

La violence scolaire ...... ça continue !!!!




Les enseignants du lycée de Vitry-sur-Seine
(Val-de-Marne), où un élève a été agressé, ont décidé vendredi de ne pas reprendre les cours lundi afin d'obtenir de meilleurs conditions de sécurité et ont demandé au ministre de l'Education nationale de débloquer "rapidement" la situation.

Devant ce mouvement de colère, le ministère et le rectorat se contentent de provoquer en menaçant de ne pas payer ces journées d’arrêt de travail.

Devant ce danger pour la sécurité du lycée, les enseignants considèrent avoir cessé les cours en application d'un "droit de retrait" légitime. Le ministère de l'Education a prévenu que ces arrêts de travail seraient considérés comme des journées de grève, et à ce titre non-payés.

Pour cet établissement de 1500 élèves, les professeurs réclament un doublement du nombre de surveillants (de 11 à 22) afin de mieux lutter contre cette violence.

A Meaux, mardi, un professeur de l'école primaire, a été insulté et frappé d'un coup de poing au niveau de la poitrine par un élève de 11 ans auquel il avait demandé de se rendre au bureau de la directrice après une bagarre. La directrice de l'école a immédiatement appelé la police, qui est venu chercher l’élève.

Le professeur, a exprimé l'intention de déposer plainte !

Personnellement, aujourd’hui, un élève que je prenais par le bras afin qu’il me regarde m’a dit : « Vous n’avez pas le droit de me toucher, je vous interdis…. » et les deux autres compères m’ont tenu tête, me tutoyant parfois. Je les ai punis mais, même après plus de 35 ans de métier, on se sent un peu désarmés et, on se sent bien seuls face aux problèmes !

Que faut-il faire devant cette violence ?

Surtout, ne pas laisser faire et, ne pas hésiter à dénoncer le problème, par écrit s'il le faut !

L’enseignant de Meaux a raison de porter plainte. Si personne ne dit rien, parce qu’on craint d’être mal perçu par la direction ce phénomène ne fera que s’accentuer !

Bien des chefs d’établissement sont devenus des administratifs et, aujourd'hui, il ne faut surtout pas faire de vagues, cela pourrait leur être préjudiciable….

Pourtant, pour trouver une solution, il faudrait ..... avancer ensemble !!!!



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