vendredi 31 octobre 2014

Une loi doit être la même pour TOUS !





Luc Chatel avait rédigé une circulaire qui se voulait claire :" les parents qui portent des signes religieux ostensibles ne peuvent accompagner les enfants lors des sorties scolaires. "
Les principes  (ceux de laïcité de l’enseignement et de neutralité du service public ndlr.) permettent notamment d'empêcher que les parents d'élèves ou tout autre intervenant manifestent, par leur tenue ou leurs propos, leurs convictions religieuses, politiques ou philosophiques lorsqu'ils accompagnent les élèves lors des sorties et voyages scolaires”.
Aujourd'hui cela semble remis en question par la Ministre ! 
Pour le ministère, les mères voilées pourront désormais accompagner leurs enfants tant qu’elles ne font pas de prosélytisme religieux. Et “une maman voilée, ce n’est pas du prosélytisme religieux”, estime le ministère.
Ce n'est peut être pas du prosélytisme mais, montrer publiquement sa religion dans une ECOLE qui devrait être un espace protégé ! 
Je n'ai rien contre ces mamans et je trouve bien qu'elles veuillent s'impliquer dans l'école mais, qu'elles le fassent dans le respect de la loi comme nous, enseignants et personnel scolaire avons enlevé tout signe religieux ostentatoire ! 
Bulletin officiel du 27 mai 204 : 
"2.1 La loi interdit les signes et les tenues qui manifestent ostensiblement une appartenance religieuse
Les signes et tenues qui sont interdits sont ceux dont le port conduit à se faire immédiatement reconnaître par son appartenance religieuse tels que le voile islamique, quel que soit le nom qu’on lui donne, la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive. La loi est rédigée de manière à pouvoir s’appliquer à toutes les religions et de manière à répondre à l’apparition de nouveaux signes, voire à d’éventuelles tentatives de contournement de la loi."

Accepter des mères voilées, c'est laisser la religion entrer dans l'école !!!!! Il ne faut surtout pas faire cela car cela risque de générer de graves problèmes et cela ne risque qu'accentuer le fossé entre les religions. Beaucoup ne désirent qu'une chose : Vivre en PAIX !

A chaque Ministre, une nouvelle loi alors que l'essentiel serait l'ENFANT !
Quand je relis ce que j'avais écrit en 2009, je suis de plus en plus désabusée ! 

Alors que j'attendais chez le kiné, je suis tombée par hasard sur Figaro Magazine du 12 janvier. Un article de Ms X sur la réduction de la dépense publique a attiré mon attention et, l'opinion qu'il se permet d'émettre sur le ministère de l'éducation nationale m'a particulièrement choquée aussi, j'ai répondu à son courrier !
                                                                        La déception
                            « Plus l'espérance est grande, plus la déception est violente » Franz-Olivier Giesbert


"Une histoire d'amour qui s'est transformée avec le temps. pas de haine mais, j'en sortirai désabusée. un peu écœurée même !" (phrase qui appartient à mon livre, si toutefois cela le devient !)

Je ne considère pas la situation politiquement. Je réagirais de la même façon, que ce soit un gouvernement de droite ou de gauche ! Bon nombre d'enseignants s'efforcent de faire leur travail au mieux et, je ne pense pas avoir exercé 35 ans un travail inutile comme le dit ce monsieur :"Le ministère le plus dépensier, et dans lequel les personnes travaillent annuellement et utilement le moins, est l'Education nationale " ! Je ne pense pas non plus que ce soit un hasard si de plus en plus d'enfants m'appellent "maman" !

Simplement, il y a des choses à revoir dans le système et, ce n'est pas en réduisant le nombre d'enseignants qu'on réglera le problème mais, peut être dans une répartition différente des postes en fonction de la population scolaire de chaque Académie. Ce serait plus logique et plus juste ! Je trouve dommage et choquant de lire de tels propos. Les mauvais souvenirs ou les mauvais résultats scolaires sont-ils responsables d'une telle agressivité à l'égard du monde enseignant ou ne s'agit-il simplement que de l'incompréhension ? »
- C'est clair et concis mais, dis-moi, ce « livre vert sur l'évolution du métier d'enseignant », il traite de quoi ?
- De très bonnes idées à mon goût », me répond-elle, « même si ça ne fait pas l'unanimité, ça a le mérite d'évoquer certains problèmes. Dans la première partie, un constat évoque la situation difficile à laquelle se trouvent confrontés les enseignants et dans la deuxième partie des solutions sont proposées. Il est d'ailleurs question de la possibilité de reconversion qui devrait être proposée après la cinquantaine si l'enseignant le désire ou si des problèmes de santé lui imposent. Je suis totalement dans ce cas de figure et, sais-tu ce qui a été répondu à ma demande de poste adapté ? »
A la mine qu'elle fait alors, je comprends que le combat n'est pas terminé !
« Il a considéré, qu'à mon âge, je pouvais partir à la retraite ! Je n'ai pas les annuités mais. peu importe puisque la rente qui me sera versée suite à cet accident de travail compensera ! De plus, il a été ajouté que la rente n'est pas imposable ! C'est se moquer du monde ! C'est faire fi du désir de la personne ! Le président demande aux français de travailler plus et, le service public qui devrait montrer l'exemple envoie les gens à la retraite ! Il se permet d'éliminer ma candidature en mettant en avant l'âge ! Pour moi, c'est de la discrimination ! » répète-t-elle encore. « Je ne laisserai pas se reproduire de tels abus ! Je suis prête à saisir la HALDE ( haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité ) s'il le faut ! » 
Julie l'écoute et, n'est pas vraiment étonnée par cette réaction. Elle est fort capable de le faire
se dit-elle ! Elle n'a peur de rien ! On comprend qu'elle ait pu traverser seule une partie du Sénégal, rien ne l'effraie ! Inconscience ou courage ?
«  Ce qui est amusant m'avoue t'elle c'est que j'ai dit au médecin du rectorat lorsque je l'ai rencontrée, tout ce que je ferai ! Lorsqu'elle m'a parlé retraite, j'ai dit non ! Je lui ai parlé de la presse… Je lui ai dit que ça ferait peut être de la pub pour un éventuel livre ! Elle est restée sans voix, puis, m'a demandé ce que j'écrirais alors. Je n'ai pas menti. J'ai dit la vérité et, elle ne m'a pas cru ! Mon combat n'est pas dangereux mais, je ne suis pas prise au sérieux ! »
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique » Blaise Pascal
« Ma force est juste » me dit-elle, « leur force est tyrannique ! »

- Que va t'il se passer maintenant ?

Bien sûr "le petit livre vert" chargé d'améliorer les conditions de l'enseignant a été relégué dans les tiroirs et a rejoint bien d'autres dossiers qui avaient mobilisé un personnel qui n'était pas bénévole  !!!!!!!

mercredi 29 octobre 2014

« Le silence est le sanctuaire de la prudence. »(Baltasar Gracián y Morales)









Un article paru le 28/10/2014 attire mon attention ......
"Mis sous pression par sa hiérarchie parce qu'il s'est moqué de la politique numérique de l'école. Un professeur d'histoire-géographie de Tourcoing (Nord), a supprimé intégralement vendredi 24 octobre son compte Twitter et son blog. La raison? Un coup de fil de l'académie reçu dans la matinée, qui l'informait qu'une demande de blâme venait d'être formulée à son encontre à cause de son article, (raconte Le Parisien.)"

« Janvier 2005.pour la 1ère fois, c’est la fracture, ma 1ère fracture !.. Le petit doigt de la main gauche…….Premier accident de travail sérieux. Cela paraît dérisoire mais, je comprendrai par la suite que, même le petit doigt est important………Il me rappellera ma négligence plus tard !
L’accident arrive un mardi, j’ai mal mais, continue à travailler……. Le lendemain, le doigt n’est pas très beau. Je fais des radios le matin. C’est une fracture. L’après midi, je suis au travail ! Je n’ai pas cherché la gloire en agissant ainsi, j’ai simplement poursuivi mon métier. Je craignais de ne pas être remplacée et que les enfants n’aient plus de cours d’EPS.
Je ne demandais rien simplement un minimum de considération. Mais, je comprendrai bien plus tard que je n’avais rien à espérer de personne et surtout pas de la hiérarchie !

                                                                    Le rendez-vous
                   « L'espoir est bien court qui n'occupe que l'espace d'un rêve . » Marguerite Beaudry

Je m'installe sur une chaise alors qu'elle prend place face à moi derrière son bureau et ce qui aurait dû être un entretien convivial devient un pugilat de mots !
« Bonjour » lui dis-je. « Vous connaissez le problème qui m'amène ?
- Je connais votre situation » me répond-elle.
«  Comme vous le savez, l'emploi adapté m'a été refusé comme me l'a appris le syndicat en mettant en avant le problème de l'âge. Ce que je considère injuste et discriminatoire.
- Normalement » m'a-t-elle dit, « ils n'avaient pas à vous le dire. Le secret n'a pas été conservé, ce qui met les personnels dans une grande difficulté. Cela n'a pas été évoqué dans un sens péjoratif.
- Je l'ai ressenti ainsi. Lorsque j'ai demandé la raison il m'a été répondu que mon âge avait été évoqué et que, vu que c'était un accident de travail, une pension me serait donnée qui compenserait mon manque d'annuités. Pension qui n'était pas imposable ! Je ne mendie pas ! je demande du travail !
- Madame, ne nous trompons pas de combat. Demander du travail est votre droit. »

Heureusement ! ai-je pensé ! Mais, je me suis abstenue de tout commentaire. La situation me semblait assez explosive, j’ai jugé plus raisonnable de conserver mon calme….

Et, la conversation se poursuit :
« - D'une part, je n'ai pas les annuités, d'autre part, je ne désire pas m'arrêter et, enfin, j'ai des emprunts qui ne me permettent pas de m'arrêter !
- Dans la vie », me dit-elle, « on fait des choix. Vous, vous avez choisi d'emprunter, c'est votre droit mais, l'administration ne peut pas prendre en compte les choix de tous ces personnels sinon, on n'en sort pas, on va travailler jusqu'à 80 ans ! Le personnel de la catégorie A peut prendre sa retraite à 60 ans et continuer jusqu'à 65 ans.
- C'était mon désir si je n'avais pas eu cet accident !
- C'était votre droit mais, l'administration a aussi des choix à faire. Quand on a quelqu'un qui a cinq ans d'ancienneté, qui visiblement a fait une erreur de casting, qu'il faut réorienter, et la réorientation devient de plus en plus difficile car des erreurs de casting, il y en a de plus en plus et, quand on a d'un autre côté, quelqu'un qui n'a pas les annuités mais, est à 1 ou 2 ou 3 ans de la retraite, et qui pourrait puisqu'il s'agit d'un accident de travail prétendre à une rente…. le choix est là puisqu'on n'a pas de poste pour tout le monde ! Le choix, on le fait par défaut, et, ça ne nous ravit pas non plus.
- Honnêtement, je le ressens comme de la discrimination. Je considère que c'est mon droit de continuer à travailler. Parce que je n'ai pas voulu quitter mon poste, laisser mes élèves, j'ai continué à travailler pendant deux ans jusqu'à ce que mon poignet se mette à lâcher. Vous trouvez que c'est normal qu'on vous jette à la poubelle comme cela ? Je suis prête à saisir la HALDE s'il le faut, aller à la presse si nécessaire parce que je trouve cela injuste !
- Vous pouvez aller à la HALDE » me dit-elle « qui peut dire qu'on a mis l'âge en avant ? Cela a été dit oralement, comment le prouver ?
- Je demanderai les raisons.
- A mon avis, votre âge ne figurera pas. On a un contingent de postes et un choix à faire et, entre une personne de trente ans qui est mal parce qu'elle a fait une erreur de casting et qu'il faut réorienter et vous, on choisit.
- De toute façon, le médecin des accidents de travail a fait un rapport m'interdisant pour l'instant l'EPS mais, il me juge capable d'intervenir dans un autre poste.
- Je me suis renseignée auprès des inspecteurs d'EPS » me répond-elle « et, le fait que vous ne puissiez effectuer les parades, etc.… n'est pas une contre indication. Les élèves peuvent assurer la sécurité à votre place du moment où vous leur avez expliqué le geste !
- Attendez, j'ai un doigt raide, je peux me faire mal à tout moment, aussi, j'ai ouvert sur d'autres postes. Je suis prête à me déplacer, faire des remplacements comme Conseiller d’éducation(CPE), etc….je pense que je fais mon possible ! Je m'efforce de ne pas bloquer l'administration avec un choix précis.
- La MGI ? c'est en cours ? » me dit-elle.
« - Oui, en bénévolat. Mais…. après ?
- Il faut vivre au jour le jour ! Dans la mesure où c'est possible en bénévolat pour le moment, il faut prendre.
- Si j'avais eu un poste adapté, cela aurait pu durer et, la MGI m'aurait gardée !
- Bien sûr, c'était tout « bénef » pour eux. Vous étiez payée comme prof ! En demandant un poste adapté, vous n'étiez pas sûre de l'avoir.
- Je sais bien, mais, qu'on me trouve autre chose. Mon principal voulait me prendre comme CPE et est prêt à faire un rapport dans ce sens.
- Nous n'avons pas eu le rapport du médecin.
- La commission a eu lieu mardi, vous allez le recevoir. Je revois le chirurgien le mois prochain et, je vais peut être repartir sur une autre opération. Je suis, honnêtement, révoltée !
- Vous avez fait une erreur qu'il faut constater. Quand on a un accident, on s'arrête, surtout, quand on est prof d'EPS ! On aurait envoyé un remplaçant !
- N'importe quel prof d'EPS vous dira qu'on ne s'arrête pas pour un oui ou un non et, quand vous me dites, de laisser faire les élèves, de les laisser se parer, tous les profs vous diront qu'un gamin de sixième perché sur des barres vous appelle. Faut-il le laisser tomber ?
- Vous n'êtes pas raisonnable !
- C'est vrai mais, je suis comme beaucoup, on ne s'arrête que lorsqu'on ne peut plus !
- Vous mettez l'administration en difficulté pour vous proposer autre chose car, on est en réduction de poste. Vous avez pris en ne vous arrêtant pas une part de responsabilités !
- Combien il y en a dans mon cas qui s'arrêtent au dernier moment parce que continuer n'est plus possible ?
- Et bien, ce n'est pas une bonne chose !
- Combien de fois, j'ai travaillé avec une gastro en appelant mon collègue afin qu'il s'occupe de mes élèves quand je me sentais mal ?
- Moi, j'ai eu peu de congés de maladie, j'en ai eu une et, je me suis arrêtée !
- Pas nous ! Les trois quarts sont comme cela ! J'ai des collègues avec hernie discale qui se sont arrêtés au dernier moment. On apprenait le lendemain qu'ils étaient opérés en urgence !
- Nous sommes dans une drôle de situation parce que je ne vois pas bien ce que l'administration va vous proposer...
- J'ai ouvert sur beaucoup de postes. Ms l'Inspecteur d'Académie a trouvé bien que je sois prête à être CPE et, si vraiment mon âge était un problème, si je ne m'en sentais pas capable accepterais-je de me déplacer pour faire des remplacements ?
- Avez vous vu des inspecteurs pour voir les possibilités de reconsidérer les activités ? En danse, vous n'auriez pas de problèmes !
- Oui… danse toute une année ? Quand vous avez travaillé plus de 35 ans, et qu'on vous traite ainsi, je refuse de laisser faire ! En reculant l'âge de la retraite, il est certain que ce problème va se reproduire et s'amplifier !
- Ça, ce n'est pas notre problème ! Vous devez penser à vous. Il y a d'autres instances pour réfléchir à ça !
- Je suis désolée mais, je pense aussi aux autres !
- Moi, je vais me renseigner, voir s'il y a un poste de CPE vers lequel vous pourriez être envoyée. Je vais m'occuper de cela. Mais, vous arrivez à conduire ?
- J'ai été opérée début octobre et une semaine après, je prenais le car pour aller aider à l'UNSS avec une broche dans la main !
- Vous êtes un peu « kamikaze » !
Sa réflexion m'amuse et m'agace à la fois ! Sillonnerai-je le Sénégal comme je le fais, serai-je prête à aller les aider là bas si je n'étais pas un peu… kamikaze ???
« Je ne supporte pas d'être payée à rien faire, ça me culpabilise ! Il suffisait de me mettre sur un autre poste et, on économisait un salaire. A une époque où on parle beaucoup d'économie, je trouve cela un peu choquant de la part du service public !
- Et à la retraite, que ferez-vous ?
- Quand je n'aurais plus de crédit et pourrais m'arrêter je partirai faire de l'alphabétisation en Afrique !
- Si vous aviez à faire à quelqu'un de plus raide, on vous dirait que dans le statut des fonctionnaires il n'est pas écrit qu'il faut être propriétaire de son logement, on n'a pas à assumer votre choix !
- Oui, mais alors, j'aurais un loyer et, aussi cher que mes crédits ! »
Gaby hausse les épaules à l'évocation de tels propos et me dit :
« Faut-il aller dormir sous les ponts pour être dans les normes ? »
Et, la conversation se poursuit ainsi pendant près d'une heure ! Je suis partie effondrée !
« Je vais essayer » me dit-elle « de trouver une solution pour trois ans et après… vous partirez !
- Poubelle ! La vieille… » ai-je pensé alors !
« Ces propos là » me dit alors Gaby, « elle ne peut les nier, c’est désarmant ! »
Elle ne m'en dira pas plus. Qu'a-t-elle encore bien pu faire ? Elle semble si sûre d'elle !
Le lendemain, elle rencontre une médecin de la MDPH (maison départementale du handicap).
Au retour, Gaby est un peu plus optimiste :
« Elle est très consciente de mon problème actuel. Elle considère que, pour l'instant, travailler en EPS est dangereux et, elle m’a dit qu’avant tout, avant de penser aux élèves, il fallait que je prenne conscience que cela représentait un réel danger pour moi ! Pour elle, je suis une vraie
« Don Quichotte » ! Comment oser s'opposer à un système aussi protégé ? Comment oser se battre ainsi ? En la quittant, elle m'a dit « Bravo et bon courage »  ! Par la suite, mon handicap en EPS me sera reconnu. Je suis désormais « à ménager » ! »
Le soir même, à la télévision, la ministre du travail Christine Lagarde, présente une nouvelle loi. Elle veut remettre les chômeurs au travail ! Elle est prête à lever la dispense de recherche d'emploi pour les chômeurs de plus de 57ans et demi, estimant qu'à cet âge là « on n'est pas fichu, on peut retrouver un emploi » ! Depuis 1985, il n'était plus nécessaire à cet âge là d'effectuer les démarches demandées aux autres demandeurs d'emploi.
Gaby écoute l'émission avec beaucoup d'intérêt.
« Moi, qui suis en accident de travail et, en pleine forme…. que me propose-t-on ? RETRAITE ! honteux ! Un service qui devrait donner l'exemple ! Je suis révoltée, mais, je ne laisserai pas faire ! Je ne risque plus rien dans de telles conditions alors, si je ne me bats pas pour moi, ça servira peut être aux autres ! »
Lundi 16 juin à 10h, elle est à nouveau dans le bureau de l'adjoint DRH.
Il l'écoute mais, il est aussi désemparé qu'elle parce qu'il ne trouve pas de solution. Le système est enfermé dans un cadre et n'arrive pas à en sortir ! Elle est  « hors cadre » aussi, il ne sait que lui proposer. Il est là, ce fameux « mammouth », il n'arrive pas à bouger quand il se trouve face à un cas qui n'est pas coutumier, un cas qui veut le faire sortir de son immobilisme si confortable et si rassurant !
La seule solution vient d'en haut !
Qu'une adaptation soit faite par rapport à chaque cas, que des dérogations soient données ! Que des emplois adaptés soient proposés à des personnes proches de la retraite.
Que ce fameux livre vert soit autre chose que des mots mais des actes concrets et, on pourra alors faire confiance à un ministre !
Jeudi 26 juin : Elle rencontre à nouveau la médecin du rectorat, aussi, interrogative sur les solutions que l'adjoint DRH !
Une autre opération est prévue fin août. Qu'elle reprenne en EPS si elle peut, qu'elle s'arrête quand ça ne va pas, qu'elle demande un mi-temps thérapeutique. Elle ne voit pas la solution… il n'y en a pas !
La rentrée prochaine ? C'est un grand point d'interrogation ?
Les vacances sont là. Cela va-t-il calmer les choses ?

Mardi 4 novembre 2009 : un article sur Internet attire l'attention :
« Le gouvernement a lancé mardi une opération destinée à diffuser à compter de 2009 « une batterie de bonnes pratiques » des entreprises pour l'emploi des seniors. Le ministre du Travail Xavier Bertrand a rappelé qu'il fallait discuter de l'emploi des seniors dans toutes les entreprises en 2009, notamment des conditions de travail, de la formation, de la rémunération, et, les entreprises qui refuseront de le faire seront sujettes à pénalité à partir de 2010. »
Que va faire Xavier Darcos maintenant qu’il est Ministre du travail ? Désormais, le maçon est au pied du mur !

Y aura t-il pénalité pour le service public et l'Education Nationale en particulier ? »

« On n'a pas converti un homme parce qu'on l'a réduit au silence.  » (Christopher Morley)






mardi 28 octobre 2014

Comment les aider vraiment ?






Un article paru ce jour dans la presse attire mon attention.
La Grande-Bretagne ne soutiendra pas les opérations prévues en Méditerranée de recherche et de sauvetage des migrants qui tentent d'atteindre l'Europe, a déclaré mardi le Foreign Office.
"Nous ne soutenons pas les opérations de recherche et de sauvetage prévues en Méditerranée," a écrit la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Joyce Anelay dans la réponse.
"Nous pensons que (ces opérations) créent un 'facteur d'attraction' involontaire, encourageant plus de migrants à tenter la dangereuse traversée de la mer et conduisant donc à plus de morts tragiques et inutiles", a expliqué Mme Anelay. (AFP du 28/10/2014)

Je me souviens de cette plage de Kafountine avec ces frêles embarcations colorées, ces mêmes embarcations dans lesquelles certains tenteront leur chance pour fuir le pays et la misère…
Je me souviens de ce jeune rencontré sur la corniche de Dakar et qui me dira : « j’irai faire en France les travaux que les Français ne veulent pas faire » …..
Comment les dissuader ? Evoquer le froid, les conditions difficiles auxquelles ils se heurteront ne les décourage pas…..
Ceux qui viennent passer leurs vacances au pays leur évoque l'Eldorado alors que bien souvent ce n'est que de la "frime" ! 
Comment faire comprendre à nos gouvernements qu'il faut les aider à se développer chez eux ! Mais, certains dirigeants sont tellement corrompus que l'aide restera entre leurs mains !

« Après avoir acheté un peu de nourriture, surtout des bananes ! Je repars sur la corniche. J'aime cet endroit de Dakar pour son calme principalement et le spectacle qu'offre l'océan.
Je suis très vite rejointe par un jeune sénégalais et, ensemble nous longeons les plages.
Nous nous asseyons sur un petit banc quand tout à coup un homme l'interpelle en sénégalais. Il lui donne une pièce.
« Que t'a t-il dit ? »
Il me répond :
« Il m'a demandé si tu étais ma femme et, comme tu es une blanche il m'a dit de te demander de l'argent. Alors, pour qu'il parte, je lui ai donné une pièce. »
Il me parle de sa vie. Il habite seul avec sa mère qui a un petit emploi. Sa famille est à Ziguinchor. Il m'explique qu'ils n'avaient pu payer l'électricité aussi on leur a coupé.
Comme il est un peu débrouillard, il a pu faire quelques petits branchements sauvages pour se dépanner. Là-bas, c'est le système D !
Alors qu'en Casamance je n'avais pas vu beaucoup de mendiants, Dakar en regorge. Les Sénégalais disent que ce sont des maliens. Les talibés sont en grand nombre dans la capitale.
L'activité principale des talibés est de mendier. Ils y consacrent bien souvent 10h de leur journée. Ceux qui ne rapportent pas la somme fixée par le marabout et qui sont indisciplinés sont soumis à des châtiments corporels. Bien souvent leur corps est couvert de cicatrices, marques des mauvais traitements. Les marabouts sont considérés comme pouvant intercéder pour l'homme auprès de Dieu mais, certains utilisent ce pouvoir à des fins personnelles.
La journée du talibé est ainsi organisée : étude du Coran entre 5h et 8h - mendicité de 8h à 14h – étude du Coran de 14h à 16h et de 16h jusqu'au coucher du soleil, ils retournent mendier.
« La sexualité des enfants est précoce » explique Adjiratou Sow Diallo Diouf, auteur d'une étude sur les enfants de la rue. « On voit des enfants de huit ans qui ont déjà plusieurs partenaires masculins et féminins, en général trois ou quatre, plus âgés qu'eux ». Certains de ces rapports sexuels ne sont pas consentis et, ils sont la proie des maladies sexuellement transmissibles, dont le SIDA. » (extrait de Au risque de me perdre »)


samedi 11 octobre 2014

La voyance..... Pourquoi pas ?

Dans notre époque troublée, on aimerait bien savoir comment on va pouvoir sortir de cette crise …
Un président auquel on n’a plus confiance, un ancien qui gesticule et qui aimerait bien revenir !
Dans ce monde politique « pourri », il doit bien exister une personne intègre ? Mais, où se cache-t-elle ?
Pour l’instant, aucun voyant ne nous donne de réponse …
Pourtant gouvernants et hommes politiques ont parfois sollicité leurs conseils !

Bien que poursuivis par l’église qui les considéraient comme des sorciers, les astrologues faisaient autrefois partie des conseillers les plus écoutés des souverains et aujourd’hui par certains hommes politiques.
 François Mitterrand consultait régulièrement la voyante Elisabeth Teissier mais il ne l’a avoué qu’à la fin de sa vie
Pourquoi ce silence ?
Au pays de Descartes, il n’est pas très bien vu de se tourner vers ce monde qui nous échappe, que l’on ne peut expliquer…..
Qui irait voter pour celui qui se fie à l’irrationnel ?
Pourtant, ce n’est pas que la curiosité qui nous conduit vers ces « voyants » comme on les appelle.
On va chercher une réponse. On a besoin d’être rassuré…..
Et c’est ainsi que j’ai rencontré Maria, une personne très chère à mon cœur……

Mes premiers pas dans le monde de la voyance : Extrait de "Au risque de me perdre"

 « Qui est Maria ?
Cette question, va réveiller chez Gaby le souvenir et, la nostalgie.
« La dernière fois que je l'ai revue, elle était à l'hôpital. Allongée sur ce lit blanc, petite forme pâle, elle m'a pris la main et m'a dit : « merci pour tout ce que vous avez fait. » Comme ils avaient peu de moyens, je m'efforçais de les aider. Peu de temps après sa fille m'a appelée. Marie était décédée.
« Elle t'aimait comme sa fille » m'a-t-elle dit « alors, nous voudrions que ce soit toi qui parles d'elle au cimetière. »
Je ne pourrai pas » lui ai-je dit.

« Pour elle, tu dois le faire. »
Et, je l'ai fait ! Dans ce cimetière, j'ai pris la parole, j'ai lu ce mot d’amour que ses enfants avaient préparé. Je n'ai pas faibli. Une force invisible s'est emparée de moi. Ce n'était pas moi qui lisais. Elle était là, près de moi, me tenait la main et me donnait cette force que je craignais ne pas avoir. Je ne doutais plus de moi. Je savais qu'elle m'aidait. Je lui parlais. Elle n'était pas partie, fière, au milieu de ses amis elle m'écoutait, elle entendait cet hommage que je faisais d'elle. Par la suite, j'ai regretté que ce texte ne soit pas plus long. J'aurais aimé parler d'elle plus longtemps, dire combien elle avait donné aux autres et, montrer la tendresse que je lui portais. Elle n'avait pas eu une vie ordinaire et, je me plaisais à l'écouter me raconter l'Espagne où elle avait été placée comme " bonne ". Ce pays, elle l'avait ensuite quitté avec un mari qu'elle avait laissé aussi quelque temps après parce qu'elle ne l'aimait plus ! Une vie pas ordinaire. Une vie que j'aurais aimé écrire si… le temps me l'avait permis ! Mais, le temps est un grand maître et, il ne l'a pas voulu ! Souvent, je suis allée sur sa tombe. Je lui parlais, elle m'écoutait. Un jour, j'ai compris qu'elle n'était plus là. Elle était vraiment partie.

- Comment l'as-tu rencontrée ?
- Maria soignait, prédisait l'avenir. Un monde mystérieux qui me passionnait alors. Je venais de connaître de mauvais moments après mon divorce alors, j'avais besoin d'être rassurée ! Une amie me l'a présentée et, nous avons sympathisé. J’ai compris alors combien ce besoin de découvrir l’avenir à travers les cartes pouvait être rassurant. C’est en l’observant que j’ai appris et, il m’arrive parfois de chercher ainsi la réponse à une question. Par la suite, j'allais la voir pour simplement parler, j'étais devenue un membre de la famille ! Mais, il ne fallait surtout pas la déranger avant 14h30... pas question de lui faire rater « les feux de l'amour », ce feuilleton qu'elle ne manquait jamais. » (extrait de « Au risque de me perdre »….)

Aujourd’hui c’est Michèle à Montpellier ou Eva à Cahors, que j’appelle quand j’ai besoin d’une réponse ou tout simplement pour causer ……J'ai confiance en elles et en leur don. 

Mais, voyants et guérisseurs foisonnent aussi, comment bien les choisir ?
Nous avons tous un 6ème sens aussi, laissons le parler ! Si vous vous sentez mal à l'aise, laissez tomber, ce n'est pas la bonne personne et, ce n'est pas parce qu'il est cher qu'il est bon !
Quant aux plate formes de voyance.....prudence ! Pour un prix assez attractif au départ, vous vous retrouverez vite avec une somme hallucinante à l'arrivée !
Fuyez ceux qui annoncent un prix sur 1/4 ou 1/2 heure et si vous continuez, il faudra payer plus.....car, en voyance, 1/4 heure, ce n'est rien et, c'est justement passé ce temps que les gens ont besoin de parler.....1/4 heure, c'est l'appât ......aussi évitez d'être le poisson qui se laisse ferrer !!!!!! Pour certains ce temps sera suffisant mais, pas pour d'autres ! Donnez votre préférence à ceux qui n'annoncent pas un temps aussi court. Enfin, c'est ainsi que je vois les choses !
Les démarchages de cabinets de voyance sont de plus en plus chose fréquente. 15 mns gratuites mais, avez-vous idée de ce qu'il vous en coûtera à la fin ?
Soyez ouvert à ce qu'on vous prédit mais, sachez que ce n'est pas une science exacte aussi ne vous emballez pas trop vite et soyez patient. Le résultat n'est pas toujours immédiat.....
Parfois, la science reste impuissante devant certains cas et, certains médecins n'hésitent pas à le reconnaître.
Suite à un zona très fort à l'oeil, le médecin a conseillé à ma mère de voir un guérisseur. L'oeil a été sauvé et le zona a disparu !

Mais, prudence…..Beaucoup de charlatans dans ce monde là ! Faites confiance à votre intuition....croyez en mon expérience  ! Et, en ce qui concerne Michèle et Eva, mon intuition ne m'a pas trahie !!!!!!


Rose Anne Vicari, voyante sous le pseudo Enora, nous révèle l'envers du décor et relate avec humour mais également tristesse, son expérience dans le monde des cabinets de voyance par téléphone......
Son analyse de ce mode est vraiment en accord avec mon ressenti et mon expérience mais, je n'adhère pas avec cette condamnation de la voyance en général. Il existe de bons et de mauvais voyants et, c'est à vous de trouver celui ou celle qui vous convient. 


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