« La Dépêche » titre : « Réforme de la formation des enseignants : « l’école publique en danger ».
Michel Portalo, ancien principal d'un collège Toulousain dénonce « une casse organisée de l’école ».
Pour M.Portalo : « On ne fabrique pas un pédagogue »….Les élèves ne sont pas des pions. ….Avoir un master, c’est bien. Mais, que fait-on de l’humain ?
A la question :
« Quel regard portez vous sur la succession des réformes, » il répond :
« Chaque ministre amène la sienne, malheureusement pour souvent enfoncer des portes ouvertes et en oubliant que les jeunes ne sont pas des terrains d’expérimentation…. »
« Chaque changement de ministre donne lieu à un certain nombre d'aménagements dans les ministères. Untel décide de renouveler le mobilier, un autre de transformer certaines pièces en bureau ou en salle de travail. A chaque remaniement ministériel suit une série de réaménagement des locaux, plus ou moins coûteux. »
Où en est l'éducation nationale aujourd'hui ?
Pourquoi cette morosité dans les salles des profs ? Même les mouvements de grève s'essoufflent. De moins en moins de gens concernés, de plus en plus de profs écœurés, désabusés mais qui continuent malgré tout à s’investir auprès de leurs élèves et dans la vie des établissements." (extrait de "Au risque de me perdre"
Aujourd’hui, un professeur des écoles est recruté sur concours avec bac + 3 et il effectue un stage d’un an, en partie devant élèves et l’autre à l’IUFM.
Après la réforme le recrutement se fera avec bac+5(master) et directement affectés dans une classe….
Leur expérience du terrain se limitera à 3 stages faits pendant le master.
Il est certain que ce sujet a amené le déchaînement de bien des internautes !
Quand on parle profs, les médias se déchaînent et quand on leur fait croire que la réforme = économie, c’est l’apothéose !
Et, dans des commentaires, parfois criblés de fautes, chacun met son grain de sel dans un fonctionnement qu’il méconnait !
Et, comme je l’ai écrit dans mon livre au sujet d’un article trouvé dans "Figaro Magazine" :
« Je trouve dommage et choquant de lire de tels propos. Les mauvais souvenirs ou les mauvais résultats scolaires sont-ils responsables d'une telle agressivité à l'égard du monde enseignant ou ne s'agit-il simplement que de l'incompréhension ? »(extrait du livre "Au risque de me perdre" publié aux éditions Praelego)
« La vocation, c'est avoir pour métier sa passion." (Stendal)
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