vendredi 11 juin 2010

La Casamance.......


L'été arrive et les vacances ne vont pas tarder.....
Mais, n'oublions pas que nos ministres vont "plancher" sur les réformes tout le mois de juillet.....
Restons vigilants si nous ne voulons pas nous réveiller un beau matin avec "la gueule de bois", assommés et incapables de réagir devant des lois que nous n'avons pas vues passer.....

Dans certains pays la mousson va arriver avec tous ces problèmes.....
Au Sénégal, elle s'appelle : "hivernage".....
Les routes de Casamance vont devenir difficiles sous ces trombes d'eau.....
Mais, qui connaît la Casamance ?

"L'aventure : un événement qui sort de l'ordinaire, sans être forcément extraordinaire. (Jean Paul Sartre)

L’aventure vers la Casamance commence !

C’était mon destin et, il s’appelait Casamance !

Cette région, sous la Gambie, autrefois appelée grenier à blé du Sénégal est aujourd’hui délaissée par le pouvoir central. C’est pourquoi des foyers de rébellion tentent d’obtenir l’indépendance.

La Casamance au sud du Sénégal est située entre la Guinée Bissau et la Gambie. Elle doit son nom aux portugais qui y avaient établi des comptoirs. Cette région Kassamansa sera alors appelée : Kassa pour maison ou domaine et Mansa du nom du roi des Floups de l'époque. Les Floups seront ensuite appelés Diolas par une autre ethnie : les Wolofs.

Le fleuve Casamance est navigable jusqu'à Ziguinchor.

C'est la région la plus arrosée du Sénégal. La mousson appelée « hivernage » dure de juin à octobre. La douceur du climat et des sols fertiles en font le « grenier » du Sénégal.

L'économie régionale repose sur l'agriculture avec du riz, mil, arachide, sorgho, le niébé qui est une légumineuse proche du haricot est fréquemment utilisé dans la cuisine africaine est un excellent apport protéique journalier. La région produit aussi beaucoup de fruits : mandarines, oranges, mangues, pamplemousses, bananes.

Les hommes pêchent, construisent et récoltent le vin de palme appelé « bunuk ».

Un conflit entre un groupe séparatiste et les forces gouvernementales s'est installé en Casamance faisant plus d'une centaine de victimes.

Les « diolas » sont la principale ethnie de Casamance. Très indépendants, ils s'insurgent contre les colons français et attaquent Carabane en 1857.

Pendant la seconde guerre mondiale les Diolas conduits par Aline Sittoé Diatta s'opposent à la colonisation. Elle mourra en prison en 1944 et deviendra le symbole de la Casamance contre l'autorité étrangère. Les diolas se considèrent à peine comme sénégalais et des troubles naissent dès le moindre désaccord et, les problèmes ne sont toujours pas résolus. La grande majorité de la population ne soutient pas ces « bandits »! Les casamançais pensent que Dakar les néglige intentionnellement afin de développer le tourisme sur leur côte au détriment de la Casamance. Bien que très attachés à leurs coutumes animistes, certains se sont convertis à l'islam.

Nous quittons l’hôtel au matin et, même si les routes ne sont pas formidables, le voyage commence.

Arrivés en Gambie, les routes se dégradent. Nous devons traverser le bac et, par chance et, surtout grâce à des billets glissés dans les passeports, nous n’attendons pas longtemps. Parfois cette attente peut durer une journée…

La voiture est récupérée à l’arrivée et, le voyage se poursuit….Ce n’est plus une route mais…une piste pourtant, nous sommes toujours au Sénégal !

Parfois, le taxi part totalement à gauche pour éviter des trous énormes…

Je rêvais de douche, de calme mais, j’apprends qu’avant de rejoindre le campement nous devons aller rejoindre le groupe dans le petit village de Kassel qui organise un petite fête en l’honneur de l’association.

Tous les habitants sont assis en cercle sur la place du village. Tout le monde plonge la main dans une grande bassine pour prendre de la nourriture. J’avoue que je me sens très maladroite et, fatiguée, je n’ai pas faim ! Mais, c’est pas grave, j’observe.

On me présente l’instituteur. Avec ces petites lunettes, il me rappelle les enseignants que j’avais lorsque j’étais enfant….Il n’a pas l’air commode !

Nous partons enfin au campement mais, il y a tellement de monde que je devrai attendre une nuit encore pour avoir …ma chambre !!!

Le campement, bien que sobre est un endroit agréable mais, il n’y a pas d’électricité et la douche froide est très tonique au matin…

Au matin, je découvrirai les lieux. La plage est tout près. Nous prenons le petit déjeuner et je ferai connaissance avec l’âme du lieu : Marie." (extrait de "Au risque de me perdre")

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