Un livre qui est un chant d'espoir !
Qu'Allah bénisse la France de Abd al Malik :
"L'auteur a connu tout ce qu'un fils d'immigrés, noir, pauvre, élevé par une
mère seule avec six frères et soeurs, peut connaître de la délinquance
des cités : vols et trafics en tous genres, argent facile, frime et
rapports de force, sans oublier les proches tués par balles, morts
d'overdose, ou qui ont sombré dans le fanatisme. Converti à l'islam - ou
plutôt à cet islam obscurantiste qui sévit dans certaines banlieues -,
il a parcouru les routes de France pour prêcher dans des mosquées de
fortune. Abd al Malik avait tout pour entrer dans l'univers de « la
haine ».
Pourtant, la bénédiction qu'il appelle aujourd'hui sur son
pays d'accueil embrasse dans une même sincérité juifs, chrétiens ou
laïcs, sans oublier toutes les femmes. Car Abd al Malik a trouvé sa voie
dans le soufisme, islam lumineux centré sur l'amour universel, qui l'a
réconcilié avec l'esprit de la citoyenneté. "
Adapté du livre autobiographique du chanteur de rap Abd Al Malik, le film "Qu'Allah bénisse la France" raconte le parcours de Régis, enfant
d'immigrés, noir, surdoué, élevé par sa mère catholique avec ses deux
frères, dans une cité de Strasbourg. Entre délinquance, rap et islam, il
va découvrir l'amour et trouver sa voie.
"Pas facile de s’échapper d’une cité-ghetto où même l’herbe se met en
pétards. Pour Régis (Marc Zinga), l’unique moyen de s’élever
au-dessus des tours HLM, c’est de lire et de faire du rap. Mais pour la
zik, faut du matos, et ça coûte cher. Alors, pour financer leur
groupe, Régis et ses potes se mettent à dealer... Ce premier film
réalisé par Régis Fayette-Mikano, devenu Abd Al Malik après sa
conversion à l’islam, suit le cours biographique du fleuve d’«
intranquillité » où ont baigné ses années d’adolescence et où
flottent tant de cadavres. Tourné avec l’énergie d’un clip et le
réalisme brutal d’un noir et blanc coléreux, cet hymne hip-hop,
brillamment orchestré, ajoute à la partition entamée avec « La haine »
de Kassovitz des notes d’espoir. Celles d’Abd Al Malik, repêché de la
délinquance et sauvé par l’art et la culture. Qu’Allah le bénisse." (Paris-Match)
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