mercredi 19 mai 2010

"Au risque de me perdre" sur radio Enghien lundi 24 mai à minuit....





"Au risque de me perdre" sera présenté sur radio Enghien lundi 24 mai à minuit....
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Le journal "Marianne" titre : "France, qu'as-tu fait de ton école ?".

40 pages d'enquêtes, de reportages,
de débats....
Un débat entre Philippe Meirieu (professeur des universités en sciences de l'éducation ) qui a publé "L'éducation peut-elle être encore au coeur d'un projet de société et Claire Mazeron ( professeur agrégée de géographie dans un collège) auteur du livre : "Autopsie du mammouth. L'Education nationale respire-t-elle encore.

Pour Claire Mazeron : "A la base du marasme actuel, il y a un modèle qui laisse trop de liberté à l'enfant. On a trop promu l'enfant roi"
Constat de Philippe Meirieux : "Nos élèves vivent dans une société du "tout, tout de suite, du zapping et du passage à l'acte immédiat. Pour l'école, cela ne facilite pas les choses"....

« Une histoire d'amour qui s'est transformée avec le temps, pas de haine mais, j'en sortirai, désabusée... un peu écœurée même.

Peut être cela permettra t-il à cette grande maison de s'apercevoir que rien n'est parfait et qu'il faudrait chez nous aussi transformer certaines choses ?

J'ai voulu dans ce récit montrer qu'un enseignant est une personne comme les autres.

Enfermé dans ses problèmes personnels, il doit malgré tout demeurer à l'écoute des élèves, oublier ses maux pour panser les leurs !

Le rôle d'un enseignant ne se réduit pas à transmettre des savoirs, il doit aussi aider, écouter, conseiller. Et parfois, il est lui-même submergé par ses propres ennuis… mais, malgré cela il se doit de poursuivre la tâche qui lui a été confiée. »

J'arrivais après mai 68, l'époque où on pensait que le prof-copain pouvait exister et, j'étais animée par de telles idées. Je pensais qu'ainsi, ce serait plus simple, les cours passeraient mieux. En rendant les rapports plus faciles, j'imaginais que les cours seraient plus attractifs pour eux. J'ai compris très vite que c'était impossible et ai renoncé. J'ai mis de la distance entre eux et moi tout en restant très proche et à leur écoute mais, le prof-copain était un leurre. Même si l'idée était belle et me plaisait, j'ai dû raisonnablement très vite abandonner. J'allais skier avec mes élèves mais, je gardais par la suite une certaine distance.

A ceux qui démarrent dans le métier, je dirai : attention ! pour se faire respecter, il faut mettre des barrières et, cela n'empêche pas d'être aimés. On peut partager des tas de choses, des activités, des jeux mais, vite, remettre la barrière quand cela dérape !

La barrière du vouvoiement aussi. Cela peut paraître « vieux jeu » mais, avec l'expérience, cela me semble important. Un « tu » peut parfois se glisser dans la conversation mais, il faut recadrer gentiment mais fermement. Ne pas blesser, ne pas gronder mais, que l'enfant comprenne qu'il est l'élève et, qu'en face, il a le prof, l’adulte. Même avec les enfants de mes amis, ceux qui me tutoyaient hors des cours, même ceux là me vouvoyaient dans la classe.

J'ai connu beaucoup d'enfants, tellement différents les uns des autres, tellement attachants mais, j'ai vu progressivement le système scolaire se dégrader.

Les élèves ont changé, les divorces se sont multipliés, les enfants se trouvent partagés entre parents. Ils sont écartelés. Ils n'ont plus de repères et, c'est à coups de cadeaux que chaque parent essaie d'obtenir ses bonnes grâces. L'enfant devient roi à la maison et à l'école ! Plus le droit de le toucher même du petit doigt.

« L'enfant roi » de la circulaire Royal, celui qui ne ment jamais. Quel gâchis de penser cela …. »


Extrait du livre "Au risque de me perdre qui sera présenté lundi 24 mai à minuit su Radio Enghien.


Voici un article trouvé sur "Femme actuelle" :

"Il est mauvais élève

Les solutions pour rebooster votre « cancre »

  • Passez son rythme à la loupe. Vérifiez s'il dort suffisamment s'il n'a pas un agenda surchargé par les activités extrascolaires. Vous n'êtes pas présente au moment où il rentre de l'école ?
  • Assurez-vous qu'il ne reste pas trop longtemps devant la télé ou les jeux vidéo, sur les forums internet, pour les plus grands, ou pendu à son téléphone portable au lieu de s'atteler à ses leçons.
  • Revalorisez son désir d'apprendre. Sa motivation évolue avec l'âge. Chez un jeune enfant, encouragez sa capacité à imiter les adultes. Apprendre à lire et à écrire, c'est mettre le pied dans le monde des grands.
  • Dès 8 ans, mettez en valeur ses acquis au quotidien. Demandez-lui de rendre la monnaie à la boulangerie, par exemple. Alimentez sa curiosité naturelle et valorisez la connaissance de manière ludique. Offrez-lui des livres ou des BD sur ses héros. Il aime les chevaux ? Visitez un haras pendant les vacances. Petit à petit, vers 12 ans, il aura appris à nourrir lui-même sa motivation.
  • Montrez-vous attentif et ouvert à la communication. Il rencontre des échecs après une scolarité sans nuage. Dans la majorité des cas, le fléchissement scolaire est une réaction soit à des difficultés familiales ( divorce, maladie...), soit à des conflits propres à l'enfant, dont il n'ose pas vous faire part (racket, etc.). "
  • Pour en savoir plus, cliquez sur le lien : (extrait de enfant magazine)

Un poème de Prévert que j'aime particulièrement :

... « le cancre » :

Il dit non avec la tête

mais il dit oui avec le cœur

il dit oui à ce qu'il aime

il dit non aux professeurs

il est debout

on le questionne

et tous les problèmes sont posés

soudain le fou rire le prend

et il efface tout

les chiffres et les mots

les dates et les noms

les phrases et les pièges

et malgré les menaces du maître

sous les huées des enfants prodiges

avec les craies de toutes les couleurs

sur le tableau noir du malheur

il dessine le visage du bonheur




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