mercredi 24 juin 2009

Défendons notre système de santé

Défendons notre hôpital :

"- Défendez-le parce qu’il assure des soins de qualité pour tous quels que soient les moyens de chacun.

- Défendez-le parce que c’est là que se font les grandes recherches d’aujourd’hui qui permettront les progrès de demain. -

Défendez-le parce que c’est lui qui assure 80% des urgences, c’est lui qui a fait face hier à l’épidémie de SIDA et à la canicule et qui pourra faire face à une pandémie grippale. -

Défendez-le parce que c’est lui qui prend en charge les cas les plus graves ou les plus complexes à tous les âges de la vie. -

Défendez-le parce que les autres pays nous l’envient. "


Cette pétition m'a profondément interpellée.

Je vous avais parlé de Papa et de ses problèmes au Sénégal. Il m'a appris que pour l'opérer de la prostate, on lui demandait 300 000 CFA(450 euros) et, il n'a rien ! Un spécialiste leur coûte
45 000 CFA (68 euros) et il doit aller à Ziguinchor pour les examens. Il parle de vendre sa guitare pour payer. Je l'ai aidé de mon mieux mais, je vais demander aux amis de m'apporter leur aide ! Je me suis souvent disputée avec le logeur de Papa parce que je comprends mal qu'ils ne s'aident pas entre eux.


Extrait de "Au risque de me perdre"

Mamadou, le propriétaire, aime surtout l’argent et nous aurons à plusieurs reprises des rapports difficiles ! Je lui ferai alors remarquer que j’ai peu connu Papa et que cela ne m’empêche pas de l’aider ! A chaque fois, il s’excusera mais, ça ne l’empêchera pas de menacer de le mettre dehors si je ne paie pas ! Je reste fidèle à cet engagement moral et poursuivrai mon aide mais, je ne comprends pas comment dans un pays pauvre, ceux qui ont de l’argent peuvent jeter les autres dehors et un aveugle de surcroît ! « Même un chien je lui donnerai à manger si je le voyais crever de faim ! »lui ai-je dit un jour où il m’avait particulièrement agacée. Est-ce que cela a eu quelques répercussions en lui ? J’en doute ! Cela ne l’a pas empêché de me rappeler et, comme, il semble avoir la mémoire courte, il en vient même à me demander des arriérés ! La dernière fois, j’ai explosé et, lui ai dit : «Ce que je fais, moi, l’étrangère, ce serait à vous de le faire ! » Je ne changerai pas leur mentalité mais, ça m’a fait du bien de le dire et, je souhaite le faire un jour prochain en le regardant dans les yeux ! Mais, aura-t-il honte ?


Luttons pour ne pas connaître cela un jour chez nous !



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