samedi 20 juin 2009

Peut on accepter le voile ?



Bientôt une loi ?
Parce qu'on est pays de la liberté, doit-on au nom de cette même liberté laisser enfermer des femmes dans un "cercueil" ? (terme employé par Fadela Amara)
"Une demande de commission d'enquête parlementaire sur le port de la burqa, signée par une soixantaine de députés a ravivé ces derniers jours la polémique sur la laïcité en France, seul pays européen à avoir légiféré, en 2004, pour interdire le voile islamique à l'école.
Signe de la sensibilité du sujet en France, où vivent 5 millions de musulmans, la question divise les associations, la classe politique, et jusqu'au gouvernement.
La secrétaire d'Etat à la Ville Fadela Amara, d'origine algérienne, a prôné vendredi "l'interdiction totale de la burqa" et qualifié le niqab de "cercueil qui tue les libertés fondamentales".
En revanche, le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale Eric Besson a réaffirmé son "scepticisme" face à une loi qui serait "inefficace". La veille, il avait déjà jugé "inopportun de relancer une polémique" sur les signes religieux et "dangereux" de remettre en cause l'équilibre trouvé par la loi de 2004.
D'autant que le port du voile intégral est considéré comme "très marginal" par les organisations musulmanes. Quelque 2.500 femmes, se réclamant du salafisme, un islam puritain et ritualiste, seraient concernées, selon des enquêtes récentes.
L'opposition socialiste a appelé à éviter les solutions "simplistes". "Bien sûr qu'on est opposés à la burqa, au voile intégral, mais ce que je souhaite d'abord c'est qu'on s'occupe de l'insertion de ces populations", a expliqué sa dirigeante Martine Aubry, faisant référence au chômage qui frappe particulièrement les banlieues défavorisées à forte population musulmane.
C'est dans la périphérie des grandes villes, comme Paris et Lyon (centre-est), que le phénomène du niqab est le plus visible et en augmentation, selon les parlementaires favorables à son interdiction."

Aucun commentaire:

A lire - à consulter...