Jusqu'à 2 000 personnes ont été arrêtées et une trentaine de tuées. 250 manifestant sont encore emprisonnés. Certains encourent une peine de cinq ans de prison. S'ils sont déclarés coupables d'être "mohareb"(ennemi de Dieu), ils risquent la peine de mort.
Sur la banderole,il est écrit : "Nous partageons la même douleur, pleurez nous."
Sur la banderole,il est écrit : "Nous partageons la même douleur, pleurez nous."
Une série de repentirs a fait suite à ces emprisonnements, s'accusant les uns les autres et mettant parfois en cause l'étranger.
C'est ainsi que Mohamed Ali Abtahi ancien vice-président sous le gouvernement réformateur Mohammed Katami reproche à M.Karoubi (candidat malheureux !) de l'avoir poussé.
Maziar Bahari, journaliste, après avoir demandé pardon au juge suprême déclare que l'Occident avait fomenté cette révolution et le sociologue Kian Tajbaksh affirme que les Etats Unis avaient pour projet de renverser le régime iranien.
La République Islamique traverse une crise interne la plus grave en trente ans d'existence.
L'ex-président Mohamed Kathami parle 'd'aveux sous la torture".
Une ambiance trouble qui risque d'amplifier un climat déjà chargé de haine pour l'étranger. N'oublions pas que lors du G8, un ultimatum a été donné à l'Iran concernant l'arme nuccléaire....
On peut lire sur ce panneau : "Chères mères, chers pères, nous partageons votre peine pour la perte de vos enfants."
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