mardi 10 novembre 2009

Nicolas Sarkosy sous la barre des 37%


"La situation est sérieuse mais pas dramatique", analyse Jean-Daniel Lévy, directeur du département politique du CSA. Selon lui, "les Français ont des difficultés à voir où on va" en raison de la "séquence brouillonne" des dernières semaines.

Plusieurs faits ont créé des remous dans la famille gouvernementale :

-la plaisanterie douteuse de Brice Hortefeux

-le livre décrié de Frédéric Mitterand

-L’affaire de l’EPAD

-Le terme « coupable » employé à tort lors de l’affaire Cleastream

-Les soucis avec Rama Yade la rebelle, la plus populaire de son gouvernement !

Un sondage, du CSA, donnerait Nicolas Sarkozy perdant au second tour d'une élection présidentielle face au socialiste Dominique Strauss-Kahn, actuel directeur du Fonds monétaire international.

Mais surtout, le chef de l'Etat a expliqué qu'il maintiendrait le cap des réformes.

Trois réformes ont d'ores et déjà été programmées par lui pour 2010 : le cinquième risque (dépendance), les retraites et la justice.

Dossier dépendance : devant l’augmentation du nombre de personnes âgées, il faudra de 5000 à 7500 places supplémentaires dans les maisons de retraite d’où la nécessité de mobiliser de nouvelles ressources publiques.

Dossier retraites : Nicolas Sarkozy a donc officiellement lancé le débat, souhaitant faire de 2010 «un rendez-vous capital» sur les retraites mais aussi, avancer sur l'emploi des seniors.

Dossier justice : « mieux garantir les droits de la défense et de faire valoir ceux tout aussi importants des victimes», estime ainsi Dominique Paillé, porte parole adjoint de l'UMP.

C'est à Michèle Alliot-Marie, actuelle Garde des Sceaux, de «compléter la réflexion» ouverte «pour aboutir, après une concertation la plus large, à une refonte des codes pénal et de procédure pénale ».

2010 nous réserve bien des surprises mais, comme le dit bien justement Nicolas Sarkosy :

"le niveau de pression dans la société est le même que vous fassiez une ou dix réformes en même temps"…

Quand on voit le succès, l’adulation portée au nouvel écrivain Jacques Chirac, on ne peut que dire :

« Sacrés Français ! »


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