Le mardi 24/11/2009 les enseignants et les postiers étaient en grève.
Les uns dénonçaient « l’asphyxie » du système éducatif tandis que les autres demandaient le retrait le retrait du projet de loi prévoyant le changement de statut de la Poste.
Les chiffres de cette première grève de l’année scolaire divergent beaucoup selon les sources !
Les revendications portent principalement sur les suppressions de postes ainsi que sur l’orientation en lycée. L’installation de « passerelles » entre les filières semble une chimère.
Comment un élève pourrait-il rejoindre une 1ère S en milieu d’année et rattraper le retard quand on sait que l’horaire en sciences est de 10h par semaine ?
Malgré le mécontentement, certains syndicats n’ont pas appelé à la grève.
Les enseignants expriment leur désaccord sur le fait de perdre une journée de salaire.
« Le SE-UNSA ne s’inscrit pas dans une grève basée sur une plate forme fourre tout qui aura pour effet de pointer négativement les enseignants aux yeux de l’opinion publique. »
Il y a plus de cent ans, les travailleurs revendiquaient la journée de travail de... 8 heures !
Le 1er mai est devenu la date témoin des luttes pour l’obtention de cette revendication et, partout dans le monde, cette journée célèbre la lutte des travailleurs pour de meilleures conditions de vie.
Aujourd’hui, n’est-il pas temps de s’interroger sur ce mode d’action ? N’y aurait-il pas autre chose à faire pour marquer le mécontentement ?
"Grève des enseignants : 30% des profs absents selon le Ministère, 60% selon les syndicats et 100% selon ce que les élèves ont dit à leurs parents." (Laurent Ruquié)
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