
« Depuis plus de 10 ans, le nombre de possibilités
d'affectation en poste adapté stagne, alors que le nombre d'enseignants en
difficulté de santé s'accroît….1 médecin du travail pour 15.000 enseignants en
moyenne…..
« La santé au travail des
enseignants est le défi du 21è siècle au niveau de l'Education nationale et
supposerait de lourds investissements. A la place, le Gouvernement semble
préférer investir ses millions dans l'achat de tablettes tactiles pour tous les
élèves. Comme le souligne le SNALC dans cet article, il y aurait des façons
plus intelligentes d'utiliser l'argent de l'Etat.
Il devient urgent que l'Education
Nationale investisse dans la santé de ses personnels. Les reclassements
administratifs acceptés sont tellement faibles (moins de 150 au niveau national
par an), alors
que les mises à la retraite pour invalidité ne font qu'augmenter, à
tous les âges. Le chiffre annuel n'est malheureusement diffusé nulle part. »
(Association Aide aux Profs,
Mouvement associatif de seconde
carrière des enseignants)
Extrait d'un courrier au Ministre en 2009 : Extrait de Au-risque-de-me-perdre
Pourquoi
ne pas donner aux enseignants qui le désirent la possibilité de changer de
fonction ? Enseignants qui, après un problème de santé, accident de travail qui
plus est, auront des difficultés à exercer leur ancienne fonction. Pourquoi ne
pas « utiliser » leur expérience dans d'autres fonctions ? Et,
lorsque je lis dans la lettre aux enseignants de N.Sarkosy, je m'étonne que
dans l'éducation nationale, dans un service public, on fasse fi de tout cela :
« La reconversion de ceux d'entre vous qui après avoir longtemps enseigné
éprouveront le besoin de changer de métier et faire valoir autrement leurs
compétences, leur savoir, sera facilité que ce soit à l'intérieur du service
public ou à l'extérieur. »
Je
me permets, à ce propos, de citer certains passages du « livre vert sur
l'évolution du métier d'enseignant » :
« Repenser
la dynamique de la carrière des enseignants, c'est tout d'abord s'interroger
sur le rythme de cette carrière. »(p.208)
« la
demande des enseignants est qu'on leur donne la possibilité d'une
« respiration professionnelle ». (p.47)

En
considérant l'allongement du temps de travail, n'est-il pas nécessaire de
développer ce qui a été évoqué p.209...un régime de « seconde
carrière » ?
A
une époque où on parle de reculer l'âge de la retraite est-il normal de ne pas
offrir une chance de travailler différemment 5 ou 6 ans avant de quitter
l'éducation nationale ?
Nous savons que d'ici 2050, la population des
personnes de plus de 65 ans va doubler.
Une
enquête effectuée en 1999, montre qu'en France, 30% des ménages perçoivent une
retraite. et dans l'Union européenne ce pourcentage est de 33%.
Dans
de nombreux pays de l'Union européenne l'âge légal de la retraite a été amené à
65 ans et, même à 67 ans pour le Danemark. Les Etats Unis sont eux aussi à 67
ans.
Cela
veut dire que nous ne sommes plus considérés, passé 60 ans, trop vieux pour
travailler. Alors, pourquoi ne pas nous donner, si nous le désirons, la chance
de connaître une autre fonction ?
Est-il
normal de payer trois salaires (un remplaçant, le professeur, un adjoint) alors
que deux salaires suffiraient(un prof qui remplace et un principal adjoint ou
autre fonction suivant le désir) ? Alors que l'on nous parle en
permanence : Economie ! est-ce raisonnable. ?
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