dimanche 2 novembre 2014

Scandale à la CGT !

Décidément, l'actualité est riche en scandales !
Le Canard Enchaîné révèle" que des travaux ont été effectués dans l'appartement de fonction de Thierry Lepaon, secrétaire général depuis mars 2013, pour un montant de 130.000 euros. L'appartement est situé à proximité du bois de Vincennes." Mais, la cave à vins et le home salon lui ont été refusés ! ça faisait beaucoup quand même !
L'organisation syndicale défend son numéro un !
Il ne résidait pas en région parisienne et il lui fallait un super appartement pour y résider.....de temps en temps ! !!!! lol
«Cela démontre que la CGT gêne et que tous les prétextes sont bons pour essayer de l'affaiblir»,... propos du Bureau confédéral ! 
Le fait de gêner est possible mais, cela ne justifie pas de tels frais. Et, qui paie tout ça ??????
Mon expérience syndicale a été assez décevante surtout....quand j'ai fait appel à eux en 2009
!


    Le syndicalisme
«  Le capitalisme, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le syndicalisme, c'est le contraire ! » Coluche

« Tandis que je croupis sur mon lit d'hôpital, les syndicats de l'Education Nationale commencent à lancer des mots d'ordre de grève !
Il est certain que bien des choses sont critiquables dans les dernières mesures annoncées par le ministre. Les réductions de postes, les classes surchargées, etc.… ne favorisent pas l'élève.
Mais, pourquoi de moins en moins d'adhérents, de plus en plus de désintérêt ? Cela devrait les amener à se poser des questions !
Pourquoi les fonctionnaires boudent-ils les syndicats ?
Pourquoi la confiance est-elle morte ?
N'y aurait-il pas d'autres solutions que ces grèves sporadiques qui nuisent plus aux familles qu'à l'Etat ?
Une mère qui élève seule ses enfants devra un jour de grève, soit prendre un jour de congé, soit payer quelqu'un pour les garder ou les enfants seront dans la rue à la merci de sollicitations plus ou moins douteuses ! Cette pauvre femme devra renoncer à une journée de salaire, qui n'est déjà pas très gros, et se priver pour arriver à la fin du mois. C'est injuste!
Lors d'une réunion syndicale, j'ai été étonnée de la réaction d'un responsable alors que j'avais eu l'outrecuidance de poser une question ! Celui ci présentait des chiffres qui mettaient en évidence une baisse des adhérents. J'ai eu le culot de lui demander comment il pouvait expliquer cette désertion ! Il me regarde…. outré ! Devant mon air étonné, il se radoucit mais, je conserve de son attitude une mauvaise impression.
Je ne serai pas étonnée de son manque de réaction lors de la répartition des emplois adaptés. Il se contentera de me donner les raisons du refus. J'apprendrai ainsi que mon âge aura fait barrage à l'octroi d'un tel poste mais, il ne semble pas avoir été choqué. J'ai regretté qu'il n'ait pas compris que mon cas allait se multiplier dans les années à venir et qu'il fallait commencer à défendre la génération future ! Heureusement, j'ai aussi rencontré des responsables syndicaux conscients de leur rôle. Et, bizarrement, ce sont souvent les femmes qui sont plus combatives et plus sensibles aux problèmes des autres. Elles ont encore cette foi et ce désir d'aider qui caractérisaient les syndicalistes d'autrefois, les syndicalistes à la Jaurès, ceux qui croyaient en leur mission et faisaient passer l’intérêt collectif avant leur propre intérêt !
Je n’ai pas eu de chance. Les hommes que j'ai croisés m'ont plutôt dégoûtée du syndicalisme ! Il est certain qu’il y en a de très bien mais, ils n’étaient pas sur mon chemin… J’aimerais bien les rencontrer ! Où se cachent-ils ? Où sont les hommes… ?
Je leur ai souvent dit : 
« Si vous voulez sensibiliser l'opinion publique à nos problèmes, arrêtez d'ennuyer la pauvre mère de famille, trouvez d’autres solutions, allez plutôt faire le siège de l'assemblée nationale ou du sénat ! »
Hélas ! Aucun n'a jamais eu les c… d'agir ainsi ! Je sais que c’est une solution qui peut entraîner bien des problèmes et que les ministres sont bien protégés, bien à l’abri dans l’hémicycle du Palais Bourbon mais, s’il n’y a pas d’autres possibilités…
J'ai d'ailleurs été déçue de ne voir que très peu de réactions lorsque le ministre Allègre s'est moqué de nous ! Il leur a fallu des mois pour réagir !
J'évoquais ce détail un jour dans un collège. Un responsable syndical me soutient l'inverse ! Je lui demande alors de vérifier et de m'en donner la preuve. Il ne m'en a jamais reparlé mais, internet étant une excellente source, j'avais vérifié et… j'avais raison ! Heureusement, nous
n’appartenions pas au même syndicat  ! Dès la rentrée de septembre Mr Allègre commencera à nous ridiculiser et, au printemps, les syndicats commenceront à s'insurger !
Hélas, le mal sera fait et les médias, à travers les propos du ministre auront une bien piètre opinion de nous !
Le travail de sape se poursuivra durant pratiquement toute une année scolaire et l'image du « mammouth qu'il faut dégraisser » demeurera dans les mémoires ! Si un ministre de droite s'était conduit ainsi, la réaction aurait été vive !
Un syndicat se devrait de ne pas agir ainsi. Son rôle est de défendre le travailleur quel que soit le parti en place !
Heureusement, deux femmes de mon syndicat m'ont réconciliée avec le syndicalisme : une dans mon académie, l'autre au siège à Paris ! Même avec beaucoup de bonne volonté, quel pouvoir ont-elles de faire évoluer le système ? Je sais très bien que leur marge de manœuvre est réduite mais, au moins, elles se battent ! Elles n’ont pas peur d’aller au Rectorat ou au Ministère pour défendre l’adhérent, elles ont la foi !…
Assisterions nous au retour de l’ère des « amazones » ?

« Si l’homme construit les routes, la femme trace les chemins » (André Lévy)


Jusqu’à ce jour, le syndicat est le seul milieu où les hommes me font fuir ! (extrait de "Au risque de me perdre")

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