dimanche 2 novembre 2014

Suicides d'enseignants.....

Quand j'écoute la Ministre de l'Education Nationale, je m'aperçois qu'elle lance beaucoup de mots mais, ce que je considère comme important est totalement ignoré ! 
Ce qui est important, c'est l'enfant bien sûr mais, également le personnel enseignant !
En juin, à Albi, une enseignante est assassinée par une mère d'élève, un directeur d’école sur deux déclare avoir été victime d’une agression de la part d’un parent d’élève.

Attention danger, écrit dit Thierry Borsa dans son édito « lorsque l’autorité du maître n’est plus reconnue » dit-il « c’est une racine essentielle du lien social qui disparaît ».

Je voudrais évoquer des faits divers qui me tiennent à coeur et parmi ceux ci le suicide de Bernard Hanse, que je ne connaissais pas mais qui m'a fait prendre conscience de la vulnérabilité dans laquelle nous nous trouvions face aux mensonges. 
C'est un hommage que je rends ici à Bernard Hanse qui a choisi la mort au déshonneur !
Je veux ainsi dire à sa famille combien j'ai été très touchée par ce malheur qui a détruit leur vie.
C'est vrai que les femmes sont moins touchées par cela mais, cela existe aussi.....

"Alors qu'elle avait dû rencontrer une inspectrice pour son travail, alors qu'elle apprenait que c'était fichu, qu'elle n'aurait pas ce poste d'adjoint, cette personne lui a dit en la voyant pâlir :
- «  Vous n'allez pas vous suicider ? »
« Me suicider ? M’a-t-elle dit alors, pourquoi, y a-t-il raison à se suicider ? Pourquoi ces mots durs ? Est ce la seule solution dans ce cas-là ? Ne vaut-il pas mieux se battre pour obtenir ce qu'on désire ? Le suicide des enseignants est-il donc chose fréquente ? Et, si c'est le cas, pourquoi l'Education Nationale reste-t-elle indifférente ? Elle se contenterait de constater ? C'est déplorable !
Mais, hélas ! de tels faits divers font les gros titres de la presse, celle des journaux locaux mais aussi des journaux nationaux comme Libération et le Monde.
Cette découverte l’interpelle et l’effraie. Elle décide de faire des recherches sur Internet.
« Une carte socioprofessionnelle des candidats au suicide montre que les enseignants, en particulier les instituteurs, paraissent «fragilisés par de mauvaises conditions de travail et des relations conflictuelles avec les publics qu'ils rencontrent. »
Devant ses yeux défilent différentes affaires qui sont tombées dans l’oubli et qui ont eu pour triste aboutissement : la mort !
Elle ne peut que rester abasourdie et affolée en découvrant tout cela dans « Le Monde »: Mardi 23 septembre 2008 à 15h05 :
« Le monde des enseignants est en émoi à la suite du suicide de l'un d'entre eux après son placement en garde à vue. »

« Agé de 38 ans, professeur de sciences physiques dans l’Aisne, J-L a été retrouvé pendu à son domicile, vendredi 19 septembre, après avoir subi, la veille, une garde à vue de quelques heures à la suite d'une plainte déposée par un élève de 15 ans et son père. (Le monde). Un professeur accusé de violences se suicide au lendemain de sa garde à vue :

 Le collégien avouera par la suite son mensonge. »
Et, quand elle découvre l'article suivant, elle frémit…..

« 7 Juin 1997 : Bernard Hanse professeur d'éducation physique intervient sans violence auprès d’un élève de 5ème âgé de 13 ans qui chahute pendant l’interclasse et qui tape dans une porte. Bernard le fait sortir du gymnase. Ensuite, il révèle à son épouse par téléphone l’enclenchement de la procédure judiciaire suite à une accusation mensongère et lui précise l’existence d’une lettre qui révèle la terrible machination dont il est l’objet. Puis il met fin à ses jours. Mais, dans le jugement l’enfant est reconnu menteur. »(Blog du frère de Bernard Hanse).
Mme Royal faisait ce même jour la tournée des académies pour faire un état des lieux de la pédophilie au sein de l'EN. Elle était alors dans la Marne. Tel un vautour, elle s’emparait alors de cette « proie » trop heureuse d’avoir trouvé une affaire à se « mettre sous la dent » et soutenait l’élève contre le prof.
Malgré l’aveu de mensonge, elle n’hésitait pas à déclarer à une heure de grande écoute : « l’affaire n’est pas finie, l’enfant s’est peut être rétracté sous la pression des adultes, sous le poids d’un suicide, les reproches qui lui avaient été faits d’avoir parlé. »( vidéo publiée par Royaldiffamation3).
Enfin dans ces fausses affaires de pédophilie qu’y a-t-il de pire que la rumeur pour un honnête homme ?

Hélas ! Les médias sont curieux de telles affaires et s’en emparent ! Découvrir une telle ignominie sur le blog du frère de Bernard met Gaby mal à l'aise !"

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