"Des voix discordantes commençaient à s'élever en France trois jours après l'arrestation en Suisse de Roman Polanski, marquant leurs distances avec le soutien du monde du cinéma et des autorités françaises et insistant sur la gravité des faits reprochés au cinéaste.
Mardi, l'eurodéputé Vert et ancien leader de la révolte étudiante de mai 68 Daniel Cohn-Bendit a critiqué le soutien officiel de la France au cinéaste franco-polonais, interpellé sur mandat américain.
"Il y a eu viol sur une jeune fille de 13 ans (...). C'est un problème de justice et je trouve qu'un ministre de la Culture, même s'il s'appelle Mitterrand, devrait dire: j'attends de voir les dossiers", a estimé Daniel Cohn-Bendit."
Je pense qu'après ce qui a été évoqué lors du clash Cohn-Bendit/Bayrou, la décence aurait du suggérer à M. Cohn-Bendit de s'abstenir de tout commentaire et, comme dit le dicton : "On voit la paille dans l'oeil du voisin mais, on ne voit pas la poutre qu'il y a dans le sien !"
Il est certain que les propos de M. Mitterand sont eux aussi dérangeants :
"Le ministre français de la Culture Frédéric Mitterrand avait jugé dimanche "absolument épouvantable" l'arrestation de Roman Polanski "pour une histoire ancienne qui n'a pas vraiment de sens".
Une histoire, même ancienne, de viol a toujours un sens pour celle qui l'a subi !
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