mardi 8 septembre 2009

Renoncer aux acquis !

Une forte majorité de Français refuse de renoncer à leurs acquis en matière de retraite.
"Aucune des trois pistes possibles pour réformer les retraites en France n'est jugé acceptable par les personnes interrogées: 89,5% des sondés estiment inacceptable une baisse des pensions, 65,9% refusent toute augmentation de la durée de cotisation, et 63% sont contre un relèvement de l'âge de départ."

Même si une forte majorité considère que la question "retraite" est un problème préoccupant, les Français refusent de renoncer aux acquis....
Mais, qu'appelle-t-on acquis ?
Est-ce normal que certains partent à 50 ans voire même moins ?
Réaménager le temps de travail afin que tout le monde parte à 60 ans, ne serait-il pas plus raisonnable que de "tirer" toujours sur les mêmes ?
Aucun parti politique n'évoque cette piste.... Ils tirent "à boulets rouges" sur le système actuel mais, quel est leur programme ?
Quand on lit le compte rendu des différentes universités d'été, le sujet est rarement évoqué et peu de solutions sont données à ce problème de retraites ....
La seule préoccupation est 2012 et d'éventuelles alliances......

"Chers amis, Voici un extrait du discours de clôture de F. Bayrou qui me laisse interrogative :

"J'irai très vite sur le premier point, l'idéologie du pouvoir actuel : j'ai consacré un livre à cette approche que je résume en un mot, société des inégalités, société du chacun pour soi. La tradition de la France, notre choix historique, depuis l'école publique, laïque et gratuite, jusqu'à l'impôt proportionnel, c'était la recherche des deux égalités : égalité des droits, égalité des chances."

"François Bayrou, ministre de l'Education Nationale en 1993, proposera une réforme qui visera à favoriser l'enseignement privé. La manifestation du 24 janvier 1994 réunira près d'un million de personnes afin de tenter de défendre l'école laïque et privée". (Extrait de "Au risque de me perdre" )

"Le problème aujourd'hui n'est pas l'énergie atomique, mais le coeur des hommes" (Albert Einstein)







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