jeudi 10 septembre 2009

Jeu dangereux avec les mots !


Les réflexions de Brice Hortefeux n'ont pas manqué de susciter un tollé général !

Pour Benoit Hamon du PS : "La question n'est même pas de savoir s'il faut ou pas qu'il démissionne du gouvernement, mais que fait-il encore au gouvernement à cette heure-ci?" tandis que Martine Aubry s'est dite "choquée et consternée".

Najat Belkacem, proche de Ségolène Royal a dit attendre "au moins des excuses publiques" de M. Hortefeux.

Les Verts profitent de l'occasion : "Aujourd'hui la dignité du pouvoir en place s'ébroue encore un peu plus dans le caniveau de sa pensée lepéniste. On sait dorénavant ce que M. Hortefeux a dans le ventre. Et ça ne sent pas bon".

"Il vaudrait mieux changer de poste, c'est clair", a estimé Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche). Olivier Besancenot (NPA) a aussi demandé la démission du ministre - a dénoncé un "relent incontrôlé d'une des blagues préférées qui circulent dans les couloirs de son ancien ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale".

Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) a accueilli "avec stupeur mais sans surprise" ces propos qualifiés de "racistes". L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) s'est déclarée "choquée" et SOS Racisme a fait part d'un "profond malaise".

Pour la Ligue des droits de l'Homme (LDH), Jean-Pierre Dubois s'est demandé "comment un ministre (pouvait) tenir ces propos après avoir sanctionné un préfet (Paul Girot de Langlade, ndlr) il y a quelques jours pour les mêmes raisons". Le Conseil représentatif des associations noires de France (Cran) "choqué" a réclamé des "explications" de M. Hortefeux.

C'est certain que même si ces mots ont été prononcés sans aucune connotation raciste, la sanction contre le Préfet ne plaide pas en sa faveur.

Le ministre a tendu à l'opposition "le bâton pour se faire battre " !

C'est une occasion de "tirer à boulets rouges" sur le système en place.

N'est-ce pas un peu ridicule d'en faire un "tel plat" alors qu'il y a des problèmes plus graves qui se dessinent : forfait hospitalier, remboursement de certains médicaments, régime des retraites....etc.....

Dans un tel climat, il sera facile pour le gouvernement actuel de faire passer n'importe quoi !

La vigilance s'impose aujourd'hui et, il ne faudrait pas qu'un fait divers que je déplore, fasse oublier le reste !!!!

Alors que je m'implique en Afrique, que je suis bien dans les pays arabes, j'ai eu, moi aussi, droit à de telles réflexions. Combien sommes nous dans ce cas ? Heureusement ! je ne suis ni Préfet, ni Ministre !

"Une élève que je grondais et que j'ai prise par l'épaule afin qu'elle me regarde me décroche un :

« Vous n'avez pas le droit de me toucher… , je le dirai à mes parents »

Finalement, le soir, la nuit, vous angoissez. Que va t’elle raconter aux parents ? Plus question de gronder… ça les perturbe. Les prendre par l'épaule… c'est très mal interprété ! et, si de surcroît, cet enfant n'a pas la même couleur de peau… vous êtes raciste ! Une élève que je réprimandais me traite de : « raciste ! ». L'amusant est qu'une petite magrébine avec laquelle je n'ai aucun problème et qui assiste à la scène rigole et lui dit : « bizarre, avec moi, elle ne l'est pas »"


Deux enfants en viennent aux mains pendant mon cours. Je les gronde et les envoie à la vie scolaire. Ils auront la même punition.

Le père,enseignant, vient le lendemain, et, va contester la punition

Les deux élèves auront la même punition. Un des élèves est marocain. Je suis sûre que cela aurait été très mal interprété et, en plus, cela aurait été injuste de ma part !

extraits de "Au risque de me perdre")


Aucun commentaire:

A lire - à consulter...